Carnets Pérou

Voici quelques trucs qui nous ont surpris ou que l’on a trouvés rigolos durant notre séjour au Pérou. Bien entendu, cela n’engage que nous et il s’agit d’une vision totalement subjective !

La négociation : Au Pérou, il est d’usage de négocier tous les tarifs, surtout quand on est touriste car on nous propose systématiquement des prix différents des locaux. Notre première expérience en la matière fut une course de taxi à Lima. On avait fait un tout petit trajet, et grosse erreur de touriste débutant au Pérou, on avait oublié de se mettre d’accord avec le chauffeur sur le prix de la course avant qu’il ne démarre (il n’y avait pas de compteur). A l’arrivé, il nous lance : « Ca fait 20 soles. ». On répond « Non, c’est trop cher. On a pas fait beaucoup de km. ». Il enchaîne : « Ca fait 10 soles alors ». On lui dit : « C’est cher. ». Il abdique : « Bon, ben 8 soles . ». Et pour tout, on a dû négocier : dans les supérettes des lieux très touristiques quand les produits ne sont pas étiquetés avec leur prix, dans les auberges quand on voulait laver notre linge, dans les boutiques quand on a acheté nos bonnets péruviens… Bref, un sport quotidien si l’on ne souhaite pas se voir appliquer le tarif « touriste-portefeuille ambulant » :-(

Les rabatteurs : Dans les lieux touristiques, et notamment à Cusco où à Aguas Calientes (ville en bas du Machu Picchu), il y a des rabbateurs très insistants partout ! Classique nous direz-vous, car on en trouve tout près de chez nous dans les restos de la butte Montmartre par exemple. Oui, mais des rabbateurs pour les consultations ophtamologiques, ça, on en avait encore jamais vus ;-)

Les vendeurs ambulants : Au Pérou, il y a beaucoup de vendeurs ambulants (qui vendent d’ailleurs de tout) qui crient pour faire la promo de leur produit. On a trouvé ça rigolo, jusqu’à ce qu’on tombe sur le vendeur de pain pour le petit déj hurlant dans son portevoix sous la fenêtre de notre hôtel à 6h du matin :-(

La conduite : Au Pérou, la conduite est assez déroutante pour le Français de base qui a passé son permis. Il n’y a que très peu de passages piétons et la voiture est systématiquement prioritaire ! Au début, on hésitait un peu avant de traverser, de peur de vivre nous-mêmes la triste histoire de « Paf, le chien ». Et puis au Pérou, on conduit « au klaxon », surtout dans certaines villes, comme Ica par exemple. La règle est extrêmement simple « Celui qui pouëte le plus fort a gagné et passe le premier » ;-) Quelques grosses frayeurs en tant que passagers…

Les détritus : Nous avons traversé durant notre séjour des lieux aux paysages magnifiques. Mais quelque chose nous a déçu : les trop nombreux détritus dénaturant totalement les sites. On pense notamment au paysage incroyable de Huacachina dont le bas des dunes n’étaient autres qu’une déchetterie à ciel ouvert, ou à la route magnifique entre Arequipa et le Canyon del Colca sillonant l’Altiplano à 4900m d’altitude, dont les bas-côtés étaient jonchés de détritus. Les enfants ont été interloqués (et nous attristés) de voir les gens jeter leurs déchets dans la rue ou par les fenêtres des bus… Même si on comprend bien que l’écologie ne peut être pas au cœur de la préoccupation actuelle des Péruviens, cela fait toujours du mal de voir la nature déteriorée… Le seul lieu sensibilisé à ce problème que nous avons visité, c’est l’île Taquile du Lac Titicaca : des poubelles partout ainsi que plusieurs personnes dédiées au ramassage des déchets laissés à l’abandon. C’est peut-être pour ça que ce fut un de nos endroits préférés !

Le papier toilette : Constaté au Costa Rica déjà, une chose étrange pour nous dans les toilettes. Interdiction formelle de jeter son papier dans la cuvette car les systèmes d’évacuation des eaux ne sont pas adaptés (et acessoirement ça obstrue les conduits, les enfants ont malheureusement testé, c’est pas cool à déboucher !). Il y a donc des poubelles prévues à cet effet dans les toilettes. Hum ! Quelle bonne odeur, surtout dans les toilettes publiques ;-)

Nous sommes exotiques : Petite touche rigolote pour terminer, nous trouvions que les Péruviens en habits traditionnels étaient exotiques, eh bien vice versa ! A plusieurs reprises, des Péruviens nous ont demandé l’autorisation de nous prendre en photo tous les quatre. Et les garçons ont drôlement attiré l’attention avec leur petite tête blonde et bouclée ! Nombre de femmes, en passant, leur tapotaient sur la tête en lançant, avec un sourire à leur égard : « Que lindo ! » [qu’il est beau]. On aurait dû monter un mini boys-band là-bas pour financer le reste du voyage…

Une réflexion sur “ Carnets Pérou ”

  1. En Asie c’est la même chose pour les cheveux qi ils son bouclés ou blonds alors un mixte des deux c’est le bonheur pour les autochtones! C’est tellement inhabituel pour eux!

    Bon et sinon aujourd’hui, dans le métro j’ai remarqué qu’il faisaient maintenant certaines annonces en … chinois!!!
    Ça m’a fait bizarre!
    Enfin du moment qu’elles sont encore faites aussi en français et qu’on peus les comprendre tout va bien!
    Mais ça fait tous de même un petit choc.
    Gros bisous à tous le monde et on vous retrouvent de toute façon dans de nouvelles aventures!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

C'est parti pour un tour ! 364 jours tous les 4 autour du monde !