Carnets Argentine

Voici quelques trucs qui nous ont surpris ou que l’on a trouvés rigolos durant notre séjour en Argentine. Bien entendu, cela n’engage que nous et il s’agit d’une vision totalement subjective !

L’amour pour le dulce de leche, la viande de bœuf et le yerba mate : Quand on passe en Argentine, impossible de manquer le « dulce de leche », la confiture de lait très sucrée servie au petit déj et avec tous DSC04345 en 800 pixelstypes de pâtisserie (une marque a particulièrement attiré l’attention des membres de la famille Maumy, regardez bien la photo, vous comprendrez pourquoi ;-) ). Autre spécialité argentine, la viande de bœuf. Elle est vraiment délicieuse ! Les garçons en ont beaucoup mangée. Et le petit truc rigolo, c’est que pour les Argentins, c’est LA viande : dans les restaurants, quand on dit « carne », c’est uniquement pour mentionner la viande de bœuf, sinon, on précise « pollo » (poulet) par exemple. Enfin, on ne peut pas traverser l’Argentine sans remarquer le nombre impressionnant de personnes buvant toute la journée du « yerba mate » (infusion traditionnelle issue de la culture des Amérindiens Guarani). Au nord, comme au sud, tout le monde avait sa petite tasse arrondie avec paille en métal et son thermos d’eau chaude pour ré-infuser à volonté !

Décalage horaire : En Argentine, et plus particulièrement dans la moitié nord du pays, les horaires ne sont pas du tout les mêmes qu’en France, mais s’approchent plutôt de ceux de l’Espagne. Par exemple, tous les commerces ferment « pour l’heure de la sieste », entre 14h et 17h. Et difficile de trouver un restaurant qui ouvre ses portes avant 21h !

Les vieilleries automobiles : A peine arrivés en Argentine, il y en DSC04698 en 800 pixelsavait partout ! Des voitures et des bus d’une autre époque, et qui roulent encore (on se demande parfois comment!). De quoi retomber en enfance, en repensant à ces bonnes vieilles séries des années 80′ ;-)

Les panneaux de signalisation : Dans la région de Salta, on est DSC04105 en 800 pixelstombé sur quelques panneaux de signalisation un brin exagérés. On nous annonçait des virages dignes du meilleur jeu video. L’excitation était à son comble ! Puis, au final, un virage tout ce qu’il y avait de plus banal :-(

Les petites pancartes dans les transports de Patagonie : Dans les DSC06042 en 800 pixelsbus, en particulier en Patagonie, il y avait des petites pancartes rigolotes pour indiquer ce qui était autorisé à bord et ce qui était interdit. Par exemple, dans les toilettes, possible d’aller se soulager pour un petit pipi, mais si c’est plus, il faut se retenir ! Important : bieDSC05564 en 800 pixelsn prévenir ses enfants avant de les laisser entrer dans les toilettes. On vous épargne les détails de notre mésaventure à bord… Et on a adoré le petit panneau qui en disait long sur l’odeur corporelle des randonneurs qui avaient voyagé avant nous : interdiction formelle de retirer ses cDSC07487 en 800 pixelshaussures ! En bateau aussi, il y a des petits avertissements du même acabit, avec en plus la précision, que, si on a le mal de mer, ce sera plutôt par dessus bord ;-)

Le cours du peso joue les montagnes russes : Entre les prix indiqués dans notre guide qui datait d’un an et les prix constatés, très mauvaise surprise. En l’espace de quelques mois, une inflation catastrophique et des prix qui se sont envolés (prix doublés ou triplés, tout nous a semblé extrêment cher !). Dur, dur. Il existe bien un marché parallèle (appelé « blue market ») qui permet de changer des dollars à un taux très avantageux, mais encore faut-il en avoir avec soi. La seule solution pour payer moins cher : tout payer en cash car de belles ristournes sont accordées dans ce cas ! Et puis mi-décembre, élection présidentielle et nouveau président qui prend de nouvelles mesures, et boum, le peso s’effondre du jour au lendemain et on gagne 1/3 de pouvoir d’achat quand on retire de l’argent avec notre carte française dans un distributeur. Difficile de s’y retrouver et de suivre un peu son budget !

Quand on n’a pas de monnaie… : Ce qui était passé pour une extravagance la première fois s’est avéré en réalité être plus courant que prévu. Quand la caissière n’a plus de petite monnaie au supermarché, elle vous rend… des bonbons !!!

Les chiens sont partout : On l’avait déjà constaté dans les autres pays d’Amérique du Sud traversés, mais là, c’était encore plus étonnant. Les chiens (errants) sont partout ! Et surtout, ils sont tellement intéressés par le moindre petit morceau de nourriture qui pourrait nous échapper, que nous en avons même vu entrer dans les restaurants pour quémander à chaque table.

Le chien-chèvre : Anecdote récoltée à Salta, dans la ferme de Cristina et Samuel où nous avons passé la nuit. Pour que le troupeau de chèvres soit protégé des attaques des pumas, certaiDSC03831 en 800 pixelsns fermiers font un truc surprenant mais qui fonctionne bien apparemment. Ils séparent de sa mère un jeune chiot qui vient de naître pour le confier à une maman chèvre qui le prendra « sous son aile » et l’allaitera. Le chiot pensera ainsi qu’il est une chèvre et gardera ensuite le troupeau mieux que n’importe quel autre chien car il défendra les siens. Son nom : « perra-cabra » (chien-chèvre !). Astucieux, non ? Faut juste pas qu’il tombe face à un miroir…

Le grand retour du bidet : En Argentine, pays traversé du nord au sud, où nous avons logé dans des dizaines de lieux différents, force a été de constater qu’un élément totalement oublié de nos salles de bains françaises, désormais devenu « collector », occupait une place d’honneur : le bidet ! Nous ne l’avions plus vu depuis longtemps, et il ne nous a pas quitté pendant 40 jours. Une grande découverte pour les garçons qui pensaient initialement qu’il s’agissait d’une baignoire pour bébé ;-)

2 réflexions sur “ Carnets Argentine ”

  1. Merci pour ce moment bien rigolo. Que du bonheur et un sourire scotché pour quelques temps en passant à ce pauvre toutou dépité face au miroir !!!
    Bises à tous.
    HBV

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