Carnets Laos

Voici quelques trucs qui nous ont surpris ou que l’on a trouvés rigolos durant notre séjour au Laos. Bien entendu, cela n’engage que nous et il s’agit d’une vision totalement subjective !

Eloge de la lenteur : Ce qui nous a surpris en arrivant de Thaïlande, c’est qu’au Laos, tout est trèèèèèèèès lent. Tout, vraiment tout. On prend son temps. Pour faire un tout petit bout de chemin, on peut mettre trèèèèèès longtemps. Les routes ne se prêtent pas aux pointes de vitesse. Et les trajets en bateau sur la rivière sont souvent bien longs aussi. Au resto, on peut facilement attendre 1h pour être servi alors qu’il n’y a pas d’autres clients. Tranquille, au Laos, on prend franchement son temps. Dans la rue, on marche sans se presser. On ne s’énerve jamais. On est cool. Rien n’est grave. On a retrouvé un peu le « Todo bem spirit » qu’on avait tant apprécié au Brésil. Alors nous, ben, on a adapté notre voyage en conséquence et on a opté pour un rythme trèèèèèèèès tranquille. On a ressorti les jeux de cartes au resto, on a décidé de ne visiter qu’une toute petite partie du pays, de rester parfois plusieurs jours dans le même endroit alors qu’il n’y avait pas grand chose à faire. Bref, on a adopté le « Lao Style ». Et ça fait du bien.

De l’approximation : Plusieurs fois au cours de notre séjour, nous nous sommes retrouvés un peu en plan à la gare routière car notre hôtel s’était complètement planté sur les horaLes carnets du Laos 1ires de bus. On a parfois dû attendre plus de 2h à cause de l’heure très approximative du départ. Heureusement, comme nous transportons notre maison avec nous, on a toujours de quoi s’occuper ;-)

Quand y en a plus, y en a encore : Au Laos, ce qui est pratique, en tout cas dans le nord, c’est qu’on n’est pas obligé de réserver son trajet en bus. Pas de problème lorsque l’on arrive à la gare routière. Aucun stress, il reste toujours de la place. Ben oui, car dans le nord du Laos, on arrive toLes carnets du Laos 2ujours à s’entasser dans les transports, que ce soit un mini-bus ou un bateau. Notre record : 33 personnes (avec beaucoup de bagages) dans un mini-van de 15 places. Et encore, il restait de la place :-)

Jamais sans ma mob : Au Laos, on brique son scooter pour qu’il brille de mille feux, on le bichonne. Normal, c’est un moyen de transport Les carnets du Laos 3bien pratique et surtout ça a un prix. Alors quand on peut s’en offrir un, on en prend grand soin. Certains vont même jusqu’à se laver avec leur mob dans la rivière. Et peut-être dorment-ils avec…

Un p’tit coin d’parapluie : Un truc rigolo que nous avons remarqué au Laos mais pas dans les autres pays d’Asie du Sud-Est que nous avons traversés, c’est l’art d’utiliser le parapluie à moto ou à vélo. En Les carnets du Laos 4ce début de saison des pluies où le soleil brûlant peut laisser place d’un coup à une forte averse, on s’abrite sous un parapluie tout en roulant. Ca requiert un peu d’équilibre. Et c’est souvent très élégant.

Une affaire de famille : Lors de notre séjour, nous avons remarqué que la famille était un élément très important dans la culture laotienne. La plupart des pensions sont gérées par des familles composées de plusieurs générations. Les anciens et les plus jeunes se partagent les tâches et habitent généralement dans un petit bâtiment à côté des chambres qu’ils louent. Dans les campagnes, on voit souvent d’anciennes maisons sur pilotis auxquelles un rez-de-chaussée a été ajouté pour y faire vivre les anciens. Et il n’est pas rare qu’une petite échoppe ait été ouverte sur la rue pour permettre au papi et à la mamie de vendre quelques bricoles (alimentation de base, boissons, cigarettes) quand les plus jeunes partent travailler.

A l ‘eau ! (mais pas à poil!) : Comme en Thaïlande (et certainement dans d’autres cultures encore), au Laos, on se baigne, mais tout habillé ! Seuls les garçons sont parfois torse nu. Mais les filles, c’est T-shirt et pantalon, short dans certains cas, ou mêLes carnets du Laos 5me robe de princesse. On a essayé de se plier à la coutume locale, en se baignant autant que possible avec nos vêtements. Et on s’est bien gardé de leur dire que par chez nous, il y a des plages naturistes ;-)

La French Touch : Au Laos, nous avons été étonnés par la « French Touch » et les traces de la colonisation française. Dans les grandes villes, il y a pas mal de restaurants français et on trouve beaucoup de boulangeries proposant croissants, baguettes et parfois même pains au chocolat. Le « sandwich baguette » est souvent à la carte, même dans des coins vraiment reculés. On joue à la pétanque jusque dans les petits villages des etLes carnets du Laos 6hnies montagnardes. Et on parle très bien français dans les cabinets médicaux et les pharmacies car dans ces domaines, les études se font généralement en France.

Boys or girls ? : Voilà une question que nous avons beaucoup entendue au Laos ! Personne ne savait si nos enfants étaient des filles ou des garçons ! Ben oui, car en Asie, les petits garçons ont les cheveux très très courts. Alors avec leur coupe de surfeurs australiens, ils ont semé le doute :-)

 

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