Carnets Nouvelle-Zélande

Voici quelques trucs qui nous ont surpris ou que l’on a trouvés rigolos durant notre séjour en Nouvelle-Zélande. Bien entendu, cela n’engage que nous et il s’agit d’une vision totalement subjective !

On roule à gauche, c’est clair ? : En Nouvelle-Zélande, on roule à gauche… et on ne peut pas dire qu’on ne le savait pas ! Il y a des petites pancartes partout sur la route pour nous le rappeler au cas où on l’aurait oublié. Il y a aussi un message inscrit en gros sur le tableau de bord de la voiture de location : « keep left ». Une prévention impeccable ;-) Alors nous, on a bien roulé à gauche. Un peu chaotique pour sortir de la ville d’Auckland quand on venait de prendre la voiture, mais après quelques kilomètres, plus de problème. Même si on actionnait régulièrement les essuie-glaces à la place du clignotant car toutes les commandes au volant sont inversées :-)

Les routes « steak haché » : Sur les routes de Nouvelle-Zélande, il y a du steak haché d’opossum. Ces gros rongeurs ont complètement envahi le pays. Ils sont très nombreux et sortent plutôt la nuit pour chasser et aussi traverser la route sans regarder apparemment. Un peu de fourrure par-ci, quelques poils par-là, un morceau de viande un peu plus loin. Hmmmm ! Et du coup, il faut faire attention quand on roule car les aigles, peu farouches, qui ont bien compris qu’il y avait un buffet gratuit à volonté, se posent en plein milieu pour leur festin et se font difficilement déloger !

Nostalgie à la radio : Sur la route, très peu de stations de radio disponibles. Et les seules que nous avons captions avaient une programmation qui aurait fait fureur quand on était au lycée. Alors, dans notre camper-van, les cheveux au vent, le sourire aux lèvres, on fredonnait tous ces vieux tubes. On avait à peine 20 ans. On était insouciant. Jusqu’à ce qu’une voix provenant de l’arrière nous ramène à la réalité : « Mamaaaaaaan ! Y m’embêêêêêêêête ! ».

Le monde des Bisounours : On s’est demandé plusieurs fois si on n’était pas arrivé chez les Bisounours. Sur la route, ceux qui roulent lentement essaient de se mettre sur le bas-côté dèDSC02490 vignettes que possible pour laisser passer tous les autres. Dans la forêt, il y a des petits messages mignons indiquant aux cyclistes de faire attention aux familles qui randonneraient par là. Et nous avons aperçu plusieurs fois sur le bord de route de petits étals proposant des produits (miel, fruits, etc.), mais il n’y avait pas de vendeur, juste le prix et une petite caisse à côté pour laisser sa monnaie si on était intéressé ! Le genre de truc qu’on a du mal à imaginer chez nous malheureusement…

On éradique les méchants : Comme c’est le pays des Bisounours, les méchants ne sont pas les bienvenus en Nouvelle-Zélande, alors on les éradique ! Les pins, qui envahissent la nature néo-zélandaise, sont coupés. Dans les forêts, il y a des petits pièges pour tuer les guêpes et des gros pièges pour tuer les opossums, les hermines et autres moufettes, devenus trop nombreux pour laisser une chance aux kiwis de vivre en paix. Du coup, à côté des gants et chaussettes en laine de mouton Merinos, on en trouve aussi tricotés avec les poils des vilains opossums qui se sont fait attraper ;-)

Sans chaussure, c’est plus nature : Dans la rue, dans les restaurants, dans les magasins, on en a vu beaucoup des gens pied-nus ! Et pas seulement les enfants. Des adultes aussi. Et parfois même en pleine ville, comme à Wellington, alors qu’en plus, il pleuvait !

Ecolo mais pas trop : En Nouvelle-Zélande, la nature prend de la place, beaucoup de place. Alors, il y a plusieurs mesures écolo pour préserver tout ça. Par exemple, on a bien aimé les interrupteurs sur les prises qui permettent de couper les appareils électriques sans les mettre en veille quand on ne s’en sert pas. Mais d’un autre côté, on a vu beaucoup de champs se faire asperger de pesticide et surtout, au supermarché, on nous a regardé avec de grands yeux quand nous sommes arrivés avec notre sac réutilisable. Parce que malheureusement, au supermarché, la caissière vous emballe toutes vos courses dans des sacs en plastique. Plein de sacs en plastique. Qu’elle prend soin de doubler quand c’est un peu lourd. Et ça, on n’a pas aimé :-(

Les horribles mouches de sable : On pensait leur avoir dit adieu au Machu Picchu. Mais elles ont fait leur come-back (malheureusement très réussi) en Nouvelle-Zélande, dans un spot de camping sauvage de l’Ile du Sud. Par centaines. Par milliers. Elles sont venues nous dévorer le moindre petit morceau de peau resté découvert. Et ça nous a gratté. Beaucoup gratté. Sales bêtes !

**Bonus spécial : Notre expérience du voyage en camper-van**

Autant le dire, on avait une petite appréhension : comment allions-nous nous débrouiller pour voyager à 4 pendant 12 jours dans une « maison-roulante » de 5m2 ? DSC04090 (2) vignetteOn craignait vraiment que les contraintes liées à l’entretien du van et au manque de confort prennent le dessus sur les paysages… Et finalement, on a vraiment adoré cette nouvelle façon de voyager et on s’est senti très libre !

Voici un petit panel des questions qu’on s’était posées en tant que novices en la matière, et la façon dont on a géré ça au quotidien.

Pour l’électricité, on fait comment ?

Le van que noDSC04087 (2) vignetteus avions loué était tout petit et sans aucun équipement électrique, mis à part un mini-bar endossant le rôle de frigo. Pas de micro-ondes ou autre appareil électroménager, certes pouvant apporter un peu plus de confort, mais consommant surtout énormément d’électricité, ce qui nécessite de s’arrêter tous les 2 jours dans un camping pour se « brancher ». Avec notre petit van, l’électricité se rechargeait un peu quand on roulait (et on roulait tous les jours un peu le matin et un peu en fin de journée) et pour utiliser encore moins d’énergie, on coupait notre mini-frigo la nuit (il ne faisait pas trop chaud et notre beurre avait du coup la parfaite texture pour les tartines du matin :-) ), ce qui nous a permis de tenir bien plus longtemps que la moyenne et de ne s’arrêter qu’une seule fois en 12 jours sur un site payant.

Et pour l’eau, comment ça se passe ?

Notre réservoir contenait 60l d’eau. Pas énorme quand on se dit que cela doit servir à 4 douches quotidiennes et la vaisselle des repas. Et comme il n’y avait pas de petit voyant indiquant gentiment « attention, il n’y a presque plus d’eau ! », on s’est retrouvé à sec… pendant une douche ! Pas très fun. Alors, pour éviter que cette mésaventure ne se reproduise, on a rempli quelques bidons de secours, juste au cas où. Et on a vidangé nos eaux usées et rempli notre réservoir tous les 2 jours en prévention. Super simple en Nouvelle-Zélande : on trouve des « dumping station » partout sur les routes (et c’est gratuit!). En 10 minutes, on vide (les eaux usées et le réceptacle des toilettes à l’odeur tellement agréable), on remplit, et hop, on repart tout propre !

Pour les repas, on cuisine comment ?

Bon, avec 2 feux dans un micro-espace on peut pas faire dans la gastronomie. Mais comme on avait un petit barbecue au gaz, on s’est fait des grillades tous les jours. Et pour les citadins que nous sommes, ça nous a semblé génial car ça sentait vraiment les vacances !DSC04479 (2) vignette Surtout que nous avons eu très beau temps tout au long de notre séjour. On a ainsi pu dîner dehors tous les soirs, profitant des derniers rayons du soleil, face à un paysage chaque jour plus beau.

Et le soir, on s’arrête où pour dormir ?

En Nouvelle-Zélande, quand on est « self-contained », c’est-à-dire qu’on a un véhicule autonome avec douche et toilettes, le camping sauvage est autorisé partout, sauf grosse pancarte stipulant le contraire. En général, on utilisait DSC05171 (2) vignettenotre GPS pour localiser les petits chemins s’éloignant de la route, à proximité d’un point d’eau. Et des lacs, il y en a énormément en Nouvelle-Zélande. Facile donc de se trouver un coin sympa et tranquille pour passer la soirée et la nuit. On avait aussi téléchargé l’appli « campermate » qui recense toutes les aires de camping « officielles » (les gratuites sans équipement, comme les payantes avec sanitaires, branchement électrique et zone de vidange).

Quand on roule, ça donne quoi ?

Notre camper-van n’était pas bien grand, ce qui a simplifié la conduite. On s’est vite partagé les rôles : Charles comme pilote et Aude comme co-pilote, et surtout hôtesse de route. Parce que oui, dans notre camper-van, on avait besoin d’une hôtesse de route :-) La raison est simple : comme le camion était le fruit du bricolage d’un papi néo-zélandais, on a eu quelques petites surprises sur la route. Au premier virage un peu serré, un cri a retenti à l’arrière : « Mamaaaaaaaan ! Les placards se sont ouverts ! Y a tout qui tombe ! ». Ni une, ni deux, il fallait passer à l’arrière, c’est-à-dire se contorsionner tel un acrobate du Cirque du Soleil pour passer entre les 2 appui-têDSC03970 (2) vignettete des sièges avant, puis par dessus l’évier, faisant preuve d’équilibre pour résister aux secousses dues à la route chaotique et sinueuse, et enfin sauter depuis le « plan de travail » pour atterrir dans une zone de 30 cm2, située devant la banquette arrière. Et tout ça pendant qu’on roule ! Mission réussie. On ramasse toutes les provisions tombées par terre, les livres échappés du porte-bagage, les pochettes de vêtements, la trousse de toilette… On s’accroche parce que ça tangue et qu’on ne voudrait pas passer par la porte latérale arrière du van dans un virage un peu sec (ce serait une fin ridicule). Ouf ! On a assuré le coup. Alors on s’assoit sur la banquette arrière pour se remettre de ses émotions avant de se lancer dans le trajet de retour vers son siège avant, pour profiter à nouveau des paysages. On fait le bilan « contusions », on se détend, et puis bam, un nouveau virage ou un dos d’âne et c’est reparti ! Bref, pas le temps de s’ennuyer quand on roule en camper-van, mais c’est tellement rigolo ;-)

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