Carnets Thaïlande

Voici quelques trucs qui nous ont surpris ou que l’on a trouvés rigolos durant nos 2 passages en Thaïlande. Bien entendu, cela n’engage que nous et il s’agit d’une vision totalement subjective !

Smiiiiile : En Thaïlande, comme au Laos d’ailleurs, on a trouvé que les habitants étaient particulièrement souriants et amicaux. Toujours un petit mot sympa. Même si souvent c’est un peu intéressé (les Thaïlandais sont de bons commerçants ;-) ). Et on a adoré leur façon de dire bonjour, en laissant traîner la dernière syllabe : « sawat die khaaaaaaaaaaa » (pour les femmes).

Des p’tits sous un peu partout : Par chez nous, on voit parfois quelques pièces au fond des fontaines que certains Carnets Thaïlande 1ont jeté, en se disant que leur vœu le plus secret allait se réaliser. Eh bien en Thaïlande, dès qu’il y a une petite occasion de mettre une pièce – ou un billet –  quelque part, ça se bouscule au portillon. On a vu des sous dans les moindres trous : dans les temples bien sûr, où les urnes et les coffres forts pullulent à côté des « arbres à billets » ou des « mobiles à billets » (l’argent est omniprésent dans la religion bouddhiste pratiquée en Thaïlande – nous l’avions déjà remarqué au Vietnam et au Laos), dans tous les Carnets Thaïlande 2points d’eau évidemment, dans les musées aussi dès qu’un objet semble s’y prêter. Mais qui ramasse tout ça ? Une question qui a bien occupé les garçons ;-)

Joli petit animal, tu es mon ami . Ou pas : Durant notre séjour en Thaïlande, on a été très surpris, parfois même choqué (c’est peut-être notre côté Bisounours), du rapport qu’entretiennent certains avec les animaux. On a vu un nombre incalculable d’oiseaux enfermés dans de toutes petites cages. Des écureuils aCarnets Thaïlande 3ussi. Parfois des chiens mis en scène sur des mobylettes riquiqui télécommandées. Il y a les coqs, chouchoutés mais privés de leur liberté, séquestrés dans de minuscules paniers en osier, que l’on oblige à combattre. Il y a aussi ces histoires horribles de maltraitance des éléphants à qui l’on place ensuite des touristes sur le dos ou à qui l’on demande de faire le show. Pas mieux pour les singes, tournés en ridicule lors des spectacles touristiques. Et on ne parle pas des tigres, shootés pour que l’on puisse faire un selfie sans crainte à leur côté (à ce propos, on a été heureux d’apprendre que le temple de Kanchanaburi venait d’être fermé par les pouvoirs publics pour cause de maltraitance de ces pauvres tigres). Bref, on a beaucoup aimé la Thaïlande et ses habitants, et on a pas trop compris pourquoi ils en voulaient autant aux animaux :-(

Escargot, rends-moi beau : On connaissait les crèmes de beauté aux algues marines, à toutes sortes de plantes et de fruits, ou celle à la poudre de peCarnets Thaïlande 4rlinpinpin. Et on a découvert en Thaïlande qu’il existait des crèmes miraculeuses pour rendre beau. Des crèmes incroyables pour hydrater la peau. Des crèmes merveilleuses pour blanchir la peau (critère de beauté très important en Asie). Et quel composant secret se cache dans les composants de ces crèmes dernier cri ? De la bave d’escargot !!! Avis aux amateurs :-)

Vive le roi ! : En Thaïlande, impossible de faire un pas sans tomber face à un portrait du roi ou de la reine ou des deux. Le roi est partout. Il vous regarde. Dans la rue, des panneaux vantent ses nombreuses qualités et le présentent dans toutes sortes de situCarnets Thaïlande 5ations. On a eu l’impression de retrouver la série des « Martine »:-) « Le roi joue de la musique », « Le roi fait de la peinture », « Le roi rend visite à des personnes handicapées », « Le roi est songeur devant la beauté de la nature »… Un stupa a même été construit en son honneur pour ses 60 ans. Pour son dernier anniversaire, le pays a organisé un événement de grande ampleur « bike for dad » durant lequel chacun devait enfourcher son vélo pour lui rendre hommage. Il a pas l’air commode, comme ça, Rama IX, mais à ce qu’il paraît, la plupart des gens l’adorent.

The Full Monty, le retour : Des policiers thaïlandais, on en a croisés pas mal durant notre séjour (dans la rue, à la fête de Songkran, au poste frontière, sur la route quand les freins de notre voiture ont lâché…). Tous portaient le même uniforme gris, très seyant, carrément moulant. On pense qu’une sorte de casting, aussi strict que pour les filles du Moulin-Rouge, est réalisé pour rentrer dans la police car tout le monde ne pourrait pas porter ce costume à la coupe ajustée. Avec le sourire ultra-bright en prime. Et les lunettes de soleil. Du coup, à chaCarnets Thaïlande 6que instant, on s’attendait à ce qu’ils esquissent un petit pas de danse et arrachent leur pantalon, façon chipendales, comme dans The Full Monty. Mais rien. Tant pis :-(

Un garçon au féminin : En Thaïlande, à la réception des hôtels, au service dans les restaurants, il n’est pas rare de rencontrer un Lady Boy, ces garçons aux cheveux longs, très élégants, portant des vêtements de femme qui leur vont si bien. Alors, bien souvent, on a dû répondre aux interrogations d’Hippolyte. « C’est un Monsieur ou une dame ? ». Ben…. les 2.

Arnaque-moi si tu peux : On a jamais eu l’impression de « se faire avoir » lors de notre séjour en Thaïlande. Mais à Bangkok, en plus des chauffeurs de taxi qui refusent la plupart du temps de mettre leur compteur (on a souvent dû en laisser passer 5 ou 6 avant d’en trouver un honnête), on a ressenti qu’il y avait de potentielles bonnes arnaques pour les touristes. Et bien ficelées en plus. Un matin, alors que nous cheminions vers le Palais Royal, on se fait accoster par un chauffeur de tuk-tuk. Chose banale à Bangkok. Celui-ci nous demande si l’on se rend au Palais Royal et nous informe qu’il est malheureusement fermé aujourd’hui aux touristes car il y a une fête bouddhiste. Il n’ouvrira qu’en début d’après-midi. On ne l’écoute pas trop et on continue notre route. Puis un peu plus loin, on croise un homme d’âge mûr à l’allure particulièrement soignée. Il nous sourit et salue les garçons. Rien de bien étrange jusque-là, on a l’habitude maintenant. On discute quelques minutes avec lui et il nous demande si l’on se rend au Palais Royal car… il est fermé aujourd’hui à cause d’une fête bouddhiste ! « Il faut venir ce soir, sur la place, il y aura un grand défilé et des matches de boxe thaïe ! ». On commence à s’interroger. Il parle bien anglais. Il nous dit qu’il est professeur d’université et qu’il n’a pas trop le temps de papoter car il doit donner un cours. Il nous recommande de visiter le Palais Royal l’après-midi et de profiter de la matinée pour aller faire un tour en bateau car comme c’est une fête bouddhiste, c’est moitié prix, alors que le lendemain, il faudra payer bien plus cher. « Est-ce que vous parlez Thaï ? ». Ben non. Alors, il nous propose gentiment de nous accompagner jusqu’à un tuk-tuk et de s’occuper pour nous des billets de bateau. Pas de chance pour lui, on aime bien marcher. Et puis on commence à trouver ça bizarre. On décline donc son offre car l’embarcadère pour le bateau n’est pas si loin que ça. Et bien sûr, en passant devant le Palais Royal, on s’aperçoit que c’est ouvert ! Ce bonhomme-là était assez crédible. Un rabatteur bien déguisé ! Il doit toucher une bonne commission auprès des tuk-tuk et des agences de bateaux quand les touristes mordent à l’hameçon. Une belle arnaque qui doit plutôt bien fonctionner. C’est moche, mais après tout ce temps à voyager, on a appris à se méfier de ceux qui proposent leur aide. Même s’ils ont l’air sympa. Surtout lorsqu’ils ont l’air sympa :-(

C'est parti pour un tour ! 364 jours tous les 4 autour du monde !