SAN FRANCISCO

On avait choisi une auberge de jeunesse pour être dans le centre et pouvoir se déplacer facilement à pied ou en transport en commun. Côté confort, c’est pas le top, mais le staff est super sympa et les occupants pas trop bruyants. Mais il nous tarde un peu de pouvoir retrouver un vrai lit et une vraie salle de bains

 

On a découvert plusieurs endroits à pied :

• Les kilomètres de quais, très animés, dont le fameux Pier 39 avec ses otaries vautrées sur les pontons et son gros navire de la 2e guerre mondiale ;
• Le quartier de Mission, et sa célèbre Balmy Alley, petite ruelle aux murs peints par des artistes de rues, sans oublier le petit détour pour voir en vraie la maison bleue accrochée à la colline (on y est bien venu à pied, on n’a pas frappé, mais on n’est pas rentré ) ;
• La COIT Tower, qui offre une vue époustouflante sur la ville ;
• Chinatown, qui a ravi les garçons car l’une des rues a servi de décor au film Indiana Jones et le temple maudit, qu’ils adorent.

On a découvert aussi des endroits à vélo :

• Le Golden Gate Park, un parc immense, pas du tout à côté du Golden Gate Bridge comme son nom ne l’indique pas ;
• Le Golden Gate Bridge, lieu emblématique de San Francisco! Bon, à vélo, ça monte quand même pas mal! Et puis ensuite, il faut réussir à se faufiler sur la petite allée réservée aux vélos (double sens!) et aux très nombreux piétons. Mais la vue depuis le pont est superbe et on ressent vraiment l’immensité de l’édifice quand on est dessus. Une belle expérience.

On a également utilisé les transports en commun, dont certains sont restés dans leur jus depuis les années 30! On a bien sûr voyagé à bord du cable car, mais on a aussi pris les petits tramways. On est toujours tombés sur des conducteurs très rigolos. L’un d’entre eux, notamment, voyant son petit wagon bondé et ne pouvant plus accueillir personne, a brieffé tous les voyageurs à bord pour qu’ils hurlent à la fenêtre « next train » à ceux qui attendaient aux arrêts suivants! On s’est bien amusé!

San Francisco : quelle ville surprenante! Pas d’homogénéité dans l’architecture : les gratte-ciel côtoient de petites maisons typiquement américaines ainsi que des bâtiments parfois un peu rococo. Une population particulière : un mélange de touristes, de bobos, d’artistes… Et beaucoup de sans abri (d’autant plus nombreux depuis que le prix des logements a flambé), la plupart devenus complètement fous, ce qui a parfois impressionné les garçons. Hippolyte n’a pas beaucoup aimé le monsieur squelettique au crâne tatoué qui est venu nous dire, de sa voix tout droit sortie d’un film d’horreur « you’re all going to die » Heureusement, on gardera surtout le souvenir du vieux monsieur ressemblant à Tortue Géniale qui nous a arrêtés dans la rue pour savoir d’où on venait et qui trouvait les garçons si mignons qu’il leur a offert une pièce porte-bonheur de 1 dollar!

 

YOSEMITE NATIONAL PARK

Nous avions loué depuis Paris une voiture pour 20 jours, avec un départ de San Francisco et un retour à Los Angeles. Rien de bien extraordinaire. Sauf que, récupérer la dite voiture munie de toutes les options prévues fut en soit une petite aventure ! Rappelons que nous étions logés en auberge de jeunesse, et que nous sommes en mode backpackers (c’est-à-dire sans aucun style). Nous avions vu que la voiture serait mise à disposition dans un parking de la même rue que l’auberge de jeunesse. Parfait ! Oui, mais ce que nous n’avions pas vu, c’est que c’était environ 500 numéros plus loin, en haut d’une énorme montée… et dans un hôtel de luxe !!! On est donc arrivés dégoulinants de sueur, chargés comme des bourriques, en décalage total avec le décor Ensuite, nous avons bataillé avec la dame du comptoir de la location qui nous avait refilé un siège enfant cassé et qui voulait nous faire payer plus de 400 dollars de frais pour nos options, bref, une petite galère. On a réussi à partir après 2h de négociations… sans aucun frais supplémentaire… et les sièges pour enfants offerts !

Après 4h de route, nous sommes arrivés au Yosemite National Park, dans notre camp de base le Curry Village. On avait réservé une tente de 4 pour 3 nuits. C’est rigolo car c’est vraiment en plein milieu du parc. Un camping gigantesque à l’américaine, sorte de mini village en pleine nature.

A l’arrivée, on a droit à un brieffing, vidéo à l’appui, concernant les ours : ne laisser aucune nourriture, boisson ou produit cosmétique dans les voitures ou dans les tentes ! Toutes ces petites choses doivent être soigneusement rangées dans les boîtes en fer mises à disposition devant chaque tente. Il y a même un panneau d’affichage à l’accueil intitulé « I saw a bear », permettant à ceux qui ont vu un ours de coller un post-it indiquant le lieu et la date de leur rencontre (et des post-it, il y en avait un paquet!).

Bon, au final, nous on a pas vu d’ours… en revanche, on a fait la connaissance de plein d’écureuils très fouineurs et de quelques daims.

 

Sinon, on s’est fait 2 belles randos durant notre petit séjour.

Le premier jour, on est monté jusqu’à 2 très impressionnantes chutes d’eau : Vernan Falls et Nevada Falls. Une magnifique rando de 13 km avec pas mal de dénivelé, qui nous a pris 7h30 tout de même. Les garçons ont « le pied bouquetin », on en est sûr désormais ! En plus, il faut dire qu’il faisait extrêmement chaud ce jour-là : 105° F (soit 40.5°C!). Le chauffeur de la navette du parc disait ne pas avoir souvenir d’une journée aussi chaude! La montée était difficile, mais la vue des chutes vertigineuses exceptionnelle. Aux abords des cascades, on avait la sensation d’être sous un brumisateur. Expérience magique pour tous. Cette balade était superbe.

Le lendemain, on a opté pour une rando qui sollicitait un peu moins les petits mollets fatigués : un chemin dans la vallée, avec peu de dénivelé, qui conduisait à un lac où les garçons ont pu faire trempette. Une belle balade de 5h dans les sous-bois, entre les arbres immenses et les gros rochers de granit. On gardera en tête la merveilleuse odeur des pins et l’immensité de ces paysages, qui, par endroits, ont un petit air des Alpes. Un plongeon rafraîchissant dans la piscine en rentrant nous a permis de terminer cette journée en beauté !

 

SEQUOIA NATIONAL PARK

On avait réservé un petit motel tout près de l’entrée du parc (c’est pas le grand luxe, mais quel bonheur d’avoir à nouveau sa propre salle de bains!).

Le premier jour, on s’est fait une rando vraiment magnifique dans la Giant Forest. Le début de la balade suivait un petit sentier goudronné, très (trop !) fréquenté par ceux qui souhaitaient se mesurer au General Sherman Tree, le plus gros arbre sur cette planète (au niveau de son volume, car il en existe de plus hauts et de plus larges). C’est vrai qu’on avait l’air de toutes petites choses à côté de cet énooorme séquoia

Le truc qui est chouette aux USA, c’est que les gens n’aiment pas beaucoup marcher, donc passé 30 min de rando, il n’y a presque plus personne ! On s’est donc enfoncé tout seuls, ou presque, dans cette Giant Forest peuplée de séquoias. Une belle rando de 5h au milieu d’arbres immenses, dont les essences étaient encore plus fortes que celles des pins du Yosemite Park. Il régnait une petite ambiance de films fantastiques ; on se serait cru par moments dans la Forêt Interdite d’Harry Potter…

On a rencontré des petits écureuils très mignons (très farouches cette fois-ci) et deux rongeurs du genre castor ou ragondin. On a guetté les ours et on a vu 3 grosses bêtes très poilues… qui n’étaient autres que… 3 hispsters complètement perdus qui nous on demandé leur chemin (mais a priori, on n’aura pas le droit de mettre un post-it sur le panneau « I saw a bear » pour cette espèce-là). On s’est aperçu qu’à trop s’émerveiller devant les grands arbres, nous aussi on s’était un peu égaré. Heureusement, on avait une carte et les enfants avait leur boussole On a retrouvé le sentier au bout duquel se trouvait l’arrêt de la navette du parc en direction du parking où nous avions laissé la voiture. Les 3 hipsters nous ont informés que la dernière navette partait 25 minutes plus tard… sachant qu’il restait encore quelques kilomètres. C’est donc au pas de course que nous avons terminé notre rando pour ne pas louper notre dernier espoir de regagner notre véhicule. Sauvés par les hipsters ! Ou pas. Car ils s’étaient totalement plantés : la dernière navette était 2h plus tard !

Le lendemain matin, nous avons visité une grotte nommée « Crystal Cave ». C’était sympa, d’autant que les Américains faisaient tout un show pour préparer les touristes : désinfection des chaussures, conduite à tenir si toutefois on croisait un serpent à sonnettes sur le sentier qui conduit à la grotte, avertissement concernant les buissons dangereux sur les bas côtés ainsi que les chutes de pierres, etc. Au final, pas d’encombre (mis à part un petit serpent noir sur le sentier) et jolie petite balade sous terre, bien au frais, au milieu des stalactites et des stalagmites !

 

LAS VEGAS

Pour couper un peu la route, nous avons dormi dans une ville nommée Mojave, au milieu de nulle part, en plein désert, pile à mi-chemin entre Sequoia Park et Las Vegas. C’est drôle car le motel dans lequel on s’est arrêté au bord de la très grande route (4 ou 5 voies de chaque côté) ressemblait à tous ces motels que l’on voit dans les film américains, et notamment à celui d’une des scènes finales de « No country for old men » avec le tueur complètement fou ! En clair, on s’est pas attardé là

Après plusieurs heures sur une route rectiligne en zone désertique, on est arrivé à Las Vegas : une fin d’après-midi et une nuit pour découvrir ce lieu mythique ! Un mot qualifie très bien notre ressenti sur cette ville surprenante : TROP !!!

TROP CHAUD ! A notre arrivée à Las Vegas, le thermomètre de la voiture affichait 111°F, soit plus de 43°C, c’est-à-dire une température à laquelle la plupart des personnes normalement constituées sont proches de la liquéfaction totale (voire du décès!). Notre balade le long du Strip (le boulevard principal long de 6km) a été physiquement éprouvante ! Heureusement que nous avions les conseils avisés de notre cousine Adé (merci ) : traverser au maximum la ville en se collant aux portes des grands hôtels et des boutiques (très climatisés) pour profiter de la fraîcheur lorsqu’on est dans la rue. Mais même en marchant telle la pieuvre ventousée aux vitres, l’aventure était rude !

TROP KITSCH ! Alors là, on pense que le hall du Bellagio décroche le premier prix : une sorte de jardin intérieur avec sirènes toutes de fleurs constituées et hippocampes géants multicolores !

TROP « RECOPIEUR » (d’après l’expression d’Hippolyte) ! On passe de Paris (Tour Eiffel, Opéra Garnier, Arc de Triomphe), à New York (Statue de la Liberté, Empire State Building, etc.) en passant par Venise et bien d’autres encore ! Très étrange de voir ce condensé de tant d’architectures « carton pâte », totalement hétéroclites…

TROP FRIC ! A Las Vegas, l’argent est roi et il faut montrer qu’on en a ! Limousines, voitures de luxe, machines à sous… Bon, on a pas pu résister à jouer 10 dollars au casino On a rien gagné du tout, mise à part la leçon de morale du vigile car les enfants regardaient leur maman jouer à la machine à sous et que c’est formellement interdit par la loi ! Les enfant peuvent entrer dans les casinos pour les traverser, mais ne doivent jamais s’arrêter de marcher pour regarder les gens jouer !!!

TROP RIGOLO ! A Las Vegas, on rencontre toutes sortes de personnages qui se donnent en spectacle et avec lesquels on peut se faire photographier, bien évidemment en échange de quelques dollars. Dans le désordre et sans catégorisation aucune, on a vu : les minions, des danseuses brésiliennes, un pirate flottant dans les airs, les Avengers, Alan de Very Bad Trip, un sosie plus qu’approximatif d’Elvis, des danseuses de french cancan… Mais notre préféré restera le gros guitariste de métal, jouant en plein rue vêtu d’un string-cache-sexe en forme de poulet (photo à l’appui). On l’a écouté jouer, une dame est passé et lui a pincé les fesses, on a bien rigolé ! Les garçons on souhaité lui donner un petit billet pour son show exceptionnel : quand ils se sont approchés, ce musicien hors pair leur a glissé un conseil « Stay at school ! ».

TROP « DE LA CHANCE » (d’après l’expression des garçons) ! Au final, on a été happé par tellement de choses qu’on n’a pas vu l’heure, et on s’est couché à 2h ! « Trop de la chance ! »

 

ZION NATIONAL PARK

Après l’excentrique Las Vegas, retour aux grands espaces avec le Zion National Park. Quel changement de décor par rapport aux 2 autres parcs visités ! Le rouge vif des canyons contraste avec le vert profond de la végétation, bien plus abondante que ce que l’on avait imaginé.

Le premier jour nous avons opté pour une série de petites randos pas trop difficiles pour découvrir les différentes « piscines d’émeraude ». L’eau fraîche de ces petites piscines naturelles a été la bienvenue pour faire trempette tout au long du parcours car la chaleur était toujours bien présente ; on était encore au-dessus des 40°C… Balade très jolie, mais beaucoup trop de monde sur le parcours Du coup, on a préféré tenter une rando dite « difficile » le lendemain pour retrouver un peu de solitude.

Levés de bonne heure, on a débuté notre rando de 13km avec près de 700m de dénivelé à 9h pour éviter autant que possible de trop souffrir la chaleur… Autant dire que l’on a pas du tout regretté notre choix ! On a croisé peu de monde, les paysages étaient grandioses et les garçons ont très bien marché (6h30 tout de même!). On a traversé le bas du canyon, passage magnifique dans des gorges étroites au fond desquelles coulait une petite rivière. Le décor d’Indiana Jones et la dernière croisade pour de vrai ! On a voulu s’immortaliser devant cet endroit vraiment superbe, mais 2 couples asiatiques étaient en pleine séance photo. Ils ont enchaîné des dizaines et des dizaines de poses pendant près d’un quart d’heure… En bons Français qui aiment râler, on a fait quelques réflexions entre nous sur le fait que c’était gonflé de leur part, mais tout en gardant bien sûr le sourire pour ne pas les gêner…  En nous laissant sa place, l’un des 2 messieurs asiatiques nous a dit dans un français parfait et sans accent « Passez plutôt par là avec les enfants pour faire la photo, le chemin est plus facile! ». Au final, on en tirera une bonne leçon : « Ne jamais médire sur quiconque dans sa langue, même à l’étranger! »

On a ensuite suivi la corniche, dans un environnement beaucoup plus aride, parsemé de cactus et parcouru par les lézards. Après une montée exténuante en plein soleil, on a été récompensé par une vue à couper le souffle sur l’ensemble du canyon. Une journée superbe, terminée en beauté par un goûter au bord de la rivière.

A notre retour au motel, nous avons expérimenté une nouvelle façon de faire sécher le linge. Nous avons pris peu de vêtements avec nous, ce qui nous contraint à faire des lessives assez souvent. Le problème, c’est pour faire sécher rapidement ce qui ne passe pas au sèche-linge… A Zion, impossible d’utiliser notre petite cordelette pour étendre le linge en extérieur… Dommage car le temps s’y prêtait bien : plus de 40°C avec un vent bien chaud… C’est là que l’idée du coffre-de-voiture-sèche-linge s’est naturellement imposé à nous! 1h plus tard, tout était sec! Mais on doit avouer que ça a pas mal intrigué les gens qui circulaient sur le parking du motel

 

GRAND CANYON NATIONAL PARK

On a passé deux journées extraordinaires au grand Canyon ! On nous avait bien dit que c’était grandiose… A voir « en vrai », c’est quand même très impressionnant. Un canyon immense, à perte de vue, sur lequel on peut voir toutes les strates de sédiments, très rectilignes et incroyablement distinctes. Un paysage hors du commun !

Le premier jour, on s’est baladé sur un sentier qui longe le haut du canyon et qui offre plusieurs points de vue. Une rando sans aucun dénivelé, qui permet d’apprécier l’immensité du site. On est vraiment très haut et on a parfois un peu de le vertige quand on regarde en bas ! Contrairement à ce que l’on avait pu lire, le sentier n’était pas trop fréquenté, les touristes préférant emprunter la navette et descendre uniquement aux points d’intérêt mentionnés dans les guides pour « visiter » ce lieu magique.

Le lendemain, nous sommes partis de bonne heure pour découvrir cette fois-ci un îlot de verdure au fond du canyon. La rando était qualifiée de « very difficult » dans le guide édité par les Rangers : 1000m de dénivelé, 9h de marche et une atmosphère très étouffante en bas du canyon… On a donc pas mal hésité avant de se lancer… C’était notre dernière rando américaine et nous en garderons un souvenir impérissable ! C’était un peu la rando de l’extrême, sous tous les angles ! Déjà, à l’inverse de la grande majorité des randos, la balade commence par une descente pour terminer… par la remontée ! L’effort physique est donc beaucoup plus difficile à mesurer… et le risque est de descendre trop bas… Et puis la météo annoncée n’était pas des plus agréables pour une balade : « Sunny ant hot (100°F) ». On est donc partis avec énooooormément d’eau et pour principe de se reposer régulièrement.

On est descendu sous un soleil de plomb pendant 3h environ dans le « ventre du Grand Canyon », jusqu’à atteindre un endroit totalement incroyable nommé l’Indian Garden : une oasis de verdure, traversée par une petite rivière ! Lieu de repos formidable pour un pique-nique très apprécié les pieds dans l’eau, agrémenté par la visite d’un daim peu farouche.

Puis nous avons dû prendre notre courage à deux mains pour entamer la remontée… On était tout de même descendu 1000m plus bas On espérait un petit peu d’air, un peu moins de chaleur pour l’effort physique qui s’annonçait…  Et là, incroyable retournement de météo, le ciel est devenu noir en quelques minutes et un violent orage a éclaté ! Certains d’entre nous n’étaient pas très rassurés car au fond du canyon, le tonnerre gronde TRES fort et les éclairs sont vraiment impressionnants… Après plusieurs minutes à cavaler sous une pluie battante, nous sommes parvenus à dénicher un tout petit abri de fortune qui permettait de protéger les garçons. On est resté là, plaqués à la paroi, pendant une dizaine de minutes, à regarder la nature se déchaîner. Heureusement, la pluie a cessé assez rapidement et notre retour a été assez rigolo bien que très sportif car des cascades d’eau boueuse s’étaient créées un peu partout… ! Une fois de plus, les garçons nous ont impressionnés par leur résistance physique, car on était franchement pas certain avant de partir qu’ils remonteraient aussi facilement. Et pour parfaire cette journée, nous avons assisté au coucher du soleil sur le Canyon de l’extrême;-)

Arrivés au motel, nous avons profité d’un apéro bien mérité sur… une table à repasser ! Eh oui, si toutes les chambres américaines sont bien dotées d’un micro-onde et d’un petit réfrigérateur, on n’y trouve pas toujours une table assortie de 4 chaises !

 

LOS ANGELES

Pour nous reposer un peu après les superbes, mais sportives, randonnées dans les parcs nationaux, nous avions réservé un petit logement à Los Angeles, situé dans le jardin (avec chouette piscine!) d’une maison près de Venice Beach. Nous avons passé 5 jours, avouons-le, à nous prélasser au bord de la piscine et sur les plages de Venice et Santa Monica. Comme on avait oublié nos maillots de bain rouges, on n’a pas osé tester la plage de Malibu… Ce sera pour une prochaine fois;-)

Pour celui qui aime découvrir une ville à pied, LA n’est pas la meilleure destination : cette mégalopole est quadrillée par 1400 km d’autoroutes  et les rues comportent généralement 2 à 3 voies de chaque côté ! Et pour la petite anecdote, à notre arrivée à LA, on est tombé sur une autoroute à 8 voies dans chaque sens (si on a bien compté). Notre GPS nous a indiqué de « tenir la gauche », donc on s’est mis sur la voie la plus à gauche, puis quelques secondes plus tard, il nous a averti qu’il fallait prendre « la prochaine sortie dans 300m ». Bon, ben on n’a pas trop réussi à traverser les 7 autres voies avec si peu de distance ! Le GPS était totalement perdu dans l’immensité de LA (et nous aussi d’ailleurs!).

Ayant trouvé l’environnement peu propice à la balade, on a préféré profiter des atouts du climat et de la côte, et ne consacrer que peu de temps aux visites. On est passé rapidement en voiture par Beverly Hills et Hollywood Boulevard, on a passé une fin de journée à l’observatoire (vue magnifique sur la ville et en plus, on a pu observer Saturne depuis le gros télescope!!!), on a visité le Gety Center (musée gratuit construit par M. Gety, homme d’affaires milliardaire, pour donner à tous un accès à l’art – les garçons ont adoré l’espace dédié aux enfants), on a déambulé sur la promenade de Venice Beach (toutes sortes d’artistes plus décalés les uns que les autres, mais pas de guitariste nu cette fois-ci) et on a assisté à la parade annuelle de la communauté japonaise du quartier de Little Tokyo (on est tombé là complètement par hasard, mais c’était bien marrant ).

Et bien entendu, on a passé une journée à Disneyland ! Nous n’y étions jamais allés à Paris avec les garçons, alors c’était l’occasion. Journée géniale pour tous. Très riche en sensations fortes pour Hippolyte qui a osé faire un tour dans « Space Montain » (grand huit totalement dans le noir!) alors qu’il a généralement déjà un peu « mal dans le ventre » sur une balançoire ! Les garçons ont été fasciné par la parade et par les orchestres proposant un peu partout dans le parc de véritables shows à l’américaine. On a réussi à ne pas trop perdre de temps dans les files d’attente (la chance du débutant peut-être;-)) malgré la foule hallucinante présente ce jour-là. Et surtout, on a bien rigolé en découvrant tous les types d’oreilles de Mickey qui pouvaient exister : en casquette militaire, en peau de léopard, en « duo » pour les jeunes mariés avec des oreilles blanches assorties d’un voile pour madame et des oreilles noires façon smoking pour monsieur…