Voici quelques trucs qui nous ont surpris ou que l’on a trouvés rigolos durant notre séjour au Brésil. Bien entendu, cela n’engage que nous et il s’agit d’une vision totalement subjective !

Le bateau médical : Sur la côte, dans la région de Bahia près de Boipeba, il y a des bateaux qui font office d’ambulance, de cabinet médical et même… de cabinet dentaire ! On a pensé bien fort à quelqu’un que nous connaissons bien, pour qui la consultation dentaire en mer serait le pire des supplices

Le bus, 1/3 : Dans les villes où nous avons séjourné, on ne pouvait acheter son billet de bus que… dans le bus. En complément du chauffeur, en entrant sur la gauche, un vendeur de tickets, assis derrière sa caisse, actionne un petit tourniquet une fois le billet réglé. Ca bouchonne un peu aux heures de pointes, mais ça fait des emplois en plus et il n’y a plus de fraude, du coup

Le bus, 2/3 : On arrivait pourtant du Pérou, mais on a trouvé que les chauffeurs de bus brésiliens avaient une conduite extrêmement sportive ! Ca double dans les virages et dans les côtes, ça roule à fond, bref, accrochez-vous.. à défaut de pouvoir attacher votre ceinture

Le bus, 3/3 : Au Brésil, dès qu’il y a plus d’une heure de trajet, hop, il y a un petit arrêt pour manger ! On a ainsi pu goûter à tout un tas de petits « salgados », des en-cas faciles à grignoter. Ce sont généralement des petits chaussons frits fourrés à la viande ou au fromage, des brochettes, ou des trucs plus étonnants comme la grosse boulette de purée de manioc frite fourrée au poulet mariné. Ca semble pas terrible comme ça, mais lors d’une pause sur la route, c’est trooooooop bon. Faut juste penser à acheter un litre d’eau avec

Le goût pour la petite mousse bien fraîche : Au Brésil, force est de constater que la bière est souvent bien moins chère que toute autre boisson (moins d’un euro la canette). Alors, forcément, comme il fait chaud et qu’il fait soif, la petite mousse bien fraîche s’impose… à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et surtout en abondance ! Sur la plage, dès le matin, on peut voir des petits tas de canettes vides à proximité des parasols. Idem à bord du ferry qui nous conduisait à Boipeba, des canettes vides un peu partout à 10h à peine. Petite anecdote qui nous a bien fait rire : lors de notre journée en mer à Boipeba, notre bateau s’arrête dans un lagon. Les garçons sont intrigués par un bateau qui a placé plusieurs caisses dans l’eau. On leur répond que c’est un bateau de pêche avec ses casiers à homards. Eh bien, pas du tout. C’était un bateau-bar qui utilisait la mer pour réfrigérer ses caisses de bières !

La brazilian touch : Dans tous les endroits par lesquels nous sommes passés, on a pu constater que tout le monde était en tongs. On en a donc acheté une paire chacun pour essayer de se fondre dans la masse Et à la plage, toutes les filles sont… en string. Bon, là, on a préféré conserver toute notre différence culturelle.

Le langage des mains : Partout où nous sommes allés, on a remarqué que les Brésiliens avait une habitude très simple pour dire que ça va, que tout est ok, pour dire merci aussi, en fait, pour dire plein de trucs sans avoir à parler : on fait un signe avec le pouce (accompagné d’un sourire, c’est mieux). Super pratique pour nous, et donc très vite adopté ! Et on a vu un autre signe de main rigolo à Rio, utilisé par les chauffeurs de bus et de taxi : un signe que nous avons baptisé « le coin coin ». On avait pas trop compris au début… Est-ce que cela signifiait : « Attention, il y a un canard » ? ou peut-être « Taisez-vous » ? Eh bien, non ! Tout simplement « C’est complet ! »

La coolitude absolue : Au Brésil, ce qui nous a marqué, quitte à faire un peu « cliché », c’est l’esprit très « cool » de la plupart des gens que nous avons rencontrés. Quelques exemples durant notre séjour. Notre guide de rando qui avait un grand sourire toute la journée, pas de stress, todo bem, même dans les passage un peu difficiles, un peu techniques. Le gars de la première auberge de jeunesse qui nous a accueilli à 3h du matin (on arrivait de Lima) avec de la musique brésilienne et des bières. A l’aéroport, le steward qui vérifie nos passeports, regarde Charles et lui lance « Eh, on dirait Harry Potter avec tes lunettes ! ». On sourit, on rit, on se charrie, rien n’est grave !

Les restaurants et glaciers au kilo : Voici quelque chose qui nous a beaucoup plu au Brésil : le restaurant « au kilo », qui existe également dans la version glacier. Le concept est très simple, mais génial pour les petits mangeurs ou ceux qui veulent picorer un peu de tout pour leur repas. C’est un restaurant sous forme de buffet. On prend une assiette et on se sert ce qui nous fait plaisir. Jusque là, ça ressemble à n’importe quel cafétéria française. Mais grande différence, on va à la caisse et on fait peser son assiette. Tout les plats ont le même prix au kilo, donc c’est facile (et pas cher du tout) ! C’était bien pratique pour nous car comme les portions servies dans les restaurants sont trèèèèèès généreuses au Brésil, nous commandions toujours un plat pour deux, ce qui conduisait systématiquement à quelques phases de négociation. Avec le resto au kilo, fini les compromis !

Le chariot aux mille saveurs : Nous l’avons découvert à Ilha Grande et revu à Paraty. Nous l’avons baptisé « le chariot aux mille saveurs ». Le concept est simple encore une fois : une sorte de triporteur avec vitrine (non réfrigérée!) présentant quantité de pâtisseries, douceurs et confiseries. On a testé l’alléchant grand carré chocolat-amandes. En réalité, cette sucrerie très pâteuse était composée d’une plaquette de beurre, d’un demi-paquet de sucre, d’un peu de cacao et de 200gr de cacahuètes… A faire passer les « snickers » pour des produits de régime

Les têtes blondes et bouclées des enfants, suite (et fin?) : Tout comme au Pérou, les gens aiment bien tapoter la tête d’Arsène et d’Hippolyte! Les cheveux blonds et bouclés, ça plaît bien aux Brésiliens aussi. Si on continue à leur frotter le haut du crâne comme ça, les garçons vont commencer à avoir une petite calvitie

Et bien entendu, comme au Costa Rica et au Pérou, on a jeté notre papier toilette dans une poubelle et non dans la cuvette, on n’a pas vu de gel douche mais des savonnettes et on n’a pas utilisé de liquide vaisselle mais du « solide vaisselle »… Mais cela ne nous surprend plus, on a l’habitude maintenant