Voici quelques trucs qui nous ont surpris ou que l’on a trouvés rigolos durant notre séjour en Indonésie. Bien entendu, cela n’engage que nous et il s’agit d’une vision totalement subjective !

De 7 à 77 ans : A Bali comme à Java, on a croisé des scooters conduits par des grands… et des moins grands. En toute franchise, et sans exagération aucune, le plus jeune des conducteurs rencontrés devait avoir 7 ou 8 ans. On a demandé à un de nos guides si les enfants étaient en droit de rouler seuls à scooter. Il nous a dit que non, mais que beaucoup le faisaient, surtout dans les campagnes. Sans casque bien sûr. Et le pire, c’est qu’ils conduisent bien ! On imagine mal la même chose chez nous

Plaisir d’offrir : A Bali, il y a des petites offrandes partout, partout, partout. De jolies petites coupelles confectionnées à l’aide de feuilles tressées, garnies de fleurs aux couleurs vives, de biscuits, de bâtonnets d’encens. On en voit devant les maisons, devant les commerces, même sur les plages. Sur les trottoirs d’Ubud, il faut parfois faire preuve d’acrobatie pour éviter de les abîmer. Et il y a tout un cérémoniel pour les déposer chaque matin. La délicatesse et le raffinement balinais, tout un art !

Fortes têtes : A Bali les femmes portent des charges impressionnantes sur leur tête ! A la récolte du riz, on a même vu des mamies transporter à la force du cou des paniers incroyablement lourds. Mais toujours avec le sourire, bien sûr.

Nouvelle vie pour le caddie : On pensait que le caddie, c’était ringard. Quand on fait ses courses dans le petit Monoprix parisien, on préfère prendre un panier, c’est moins « has been ». Mais quand on voit les élégantes hôtesses des trains de Java, tout de bleu vêtu façon « Le 5ème élément », pousser leur petit caddie de supermarché rempli de trucs à boire et à grignoter, on se dit que ce dernier a peut-être encore de l’avenir.

On frappe à la vitre : Dans les bus locaux de Java, pour signaler au conducteur qu’on souhaite descendre « là tout de suite-là maintenant », même s’il n’y a pas d’arrêt prévu, rien de plus simple : on fait signe au monsieur qui est accroché sur le marche-pied. Oui, celui qui passe une partie de son voyage en équilibre à moitié à l’extérieur du mini-van pour guetter s’il y a des passagers qui attendent le passage du bus sur le bas-côté au milieu de nulle part. Et lui, il frappe fort à la vitre à l’aide de sa grosse bague dorée ou de son briquet. Vous n’arrivez pas à vous faire comprendre par le monsieur sur le marche-pied ? Alors, c’est que vous n’êtes pas Javanais. Tant pis pour vous, vous descendrez à un arrêt digne de ce nom, même si cela ne vous arrange pas du tout avec vos gros sacs et vos enfants

« Please, do not litter » : Voici une consigne que nous avons maintes fois croisée durant notre périple indonésien. Merci de ne pas balancer vos déchets. Un truc qui est assez bien intégré par chez nous. Mais en Indonésie, malgré les petites pancartes disposées ici et là à proximité des poubelles, ça a apparemment du mal à rentrer. Dans la nature, sur les plages, dans la mer, sur le bord des routes, des détritus jonchent le sol. On avait déjà été confrontés à la pollution dans d’autres pays que nous avons traversés depuis notre départ de Paris, mais cela nous a beaucoup plus frappés en Indonésie. On a tous été interloqués en voyant plus d’une fois des gens jeter leurs déchets sur la route par les vitres du bus. On gardera aussi cette image navrante de ce petit garçon, à bord du ferry, terminer sa bouteille d’eau en plastique et s’en débarrasser par dessus bord… alors qu’une poubelle était à 30cm de lui. Ses parents l’ont vu, ils lui ont souri… Il en reste du chemin à parcourir pour que tout le monde prenne conscience qu’on est en train de polluer notre belle planète comme des cochons

Stars d’un jour : Autant à Bali, on passait inaperçu, autant à Java on nous a pris en photo tout le temps ! Avec nos séjours en Amérique du Sud et en Asie, les garçons avait pris l’habitude d’être régulièrement photographiés. Les boucles blondes, parait-il. Pour les parents, c’était arrivé une fois ou deux seulement. Mais sur Java, on a tous joué les stars. Au Bromo, à Jogyakarta, à Borobudur, sur la plage de Karimunjawa. On ne compte plus les clichés avec les Indonésiens. Toujours demandé avec le sourire : « Hey sister, one picture with me ! ». Chaque fois chaleureusement remerciés. Notre peau claire, nos crinières de lion. Ca va peut-être nous manquer à Paris 

Un peu de douceur dans ce monde de brut : De Bali à Java, voici une chose qui nous aura maintes fois laissés sans voix. On parle bien sûr de l’extrême gentillesse des Indonésiens. En Asie, nous avons souvent rencontré des gens très souriants et amicaux. C’était parfois intéressé. Un petit truc à vendre, un service à proposer. Mais à Bali et à Java, c’était pour de vrai. Des propriétaires de guesthouse qui nous invitent à partager leur repas de famille ou qui nous déposent 20km plus loin à l’arrêt du bus alors que la circulation est super dense, d’autres qui nous dégotent des amis à moto sortis de nulle part pour défier ces embouteillages qui nous feraient manquer notre ferry, d’autres encore qui nous prêtent un scooter pour qu’on se rende plus simplement à notre sortie snorkeling… Et tant d’autres exemples. Des petits trucs. Mais qui font toujours plaisir. Une gentillesse qui nous a troublés. On ne savait pas que ça existait à ce point. Peut-être avons-nous eu de la chance de croiser autant de personnes adorables. Une chose est sûre cependant, cela nous a donné de l’espoir de savoir qu’il y a encore des gens comme ça dans ce monde qui semble pourtant sombrer un peu plus chaque jour dans le chaos… Alors, hauts les cœurs !