Salvador de Bahia

Depuis Lima, nous avons rejoint Salvador de Bahia en avion. Un long voyage, 8h de vol avec une escale à Sao Paulo. Le voyage a semblé d’autant plus long que 2 d’entre nous avaient malheureusement choisi, dans un resto chinois un peu douteux, de se partager une soupe à base « d’eau des toilettes » (dixit Hippolyte) lors de leur dernier repas péruvien. La chance a souri à Charles et Arsène qui avaient pris un plat de nouilles sautées, mais dommage pour les 2 autres qui repartent de Lima avec une belle intox alimentaire !

Nous sommes restés 5 jours à Salvador : beaucoup de repos les premiers jours pour que les malades récupèrent un peu leurs forces, puis quelques visites et sorties sur la fin. Nous avons logé dans le quartier de Barra au bord des plages, dans une auberge de jeunesse tenue par des « artistes ». Très (trop?) colorée ; une petite ambiance « squat d’artistes » comme dans le quartier des Halles à Paris ou pour la génération du Club Dorothée, une sacrée ressemblance avec la maison de Punky Brewster ;-)

Salavador, en tant que berceau de la culture afroDSC08958 en 800 pixels-brésilienne, offre, surtout dans le centre historique, le « Pelourinho », une ambiance tout à fait singulière que nous avons beaucoup appréciée : maisons colorées, nombreuses églises, concerts de batucadas (groupe de tambours brésiliens) en pleine rue, dames en habits traditionnels bahianais vendant des beignets de tapioca fourrés au crevettes, « chasseurs de mauvais oeil » jetant du riz sur la tête des passants, les aspergeant d’eau et les brossant avec des plantes. Des rubans multicolores « porte-bonheur » flottent un peu partout dans la ville, les gens sont super souriants, il y a de la musique entraînDSC09111 en 800 pixelsante dans les restaurants et les bars, et le son du berimbau (instrument phare de la capoeira) retentit à chaque coin de rue. Changement d’ambiance radical après le Pérou !

Durant notre court séjour, nous avons testé la plage de Barra. Toute petite, rien que des brésiliens ! Des vendeurs ambulants vendent des brochettes, des boissons, des chapeaux, des maillots de bains (si jamais on l’avait oublié ;-)). On est tout blanc (et on n’a pas de string), alors forcément on nous regarde un peu !

On a beaucoup déambulé dans le Pelourinho parce qu’on a bien aimé l’ambiance qui s’en dégageait. Mais on ne s’est pas trop éloigné vers le bas de la ville, pour respecter les consignes deDSC08961 en 800 pixels la police locale, car Salvador n’a pas la réputation d’une ville très sûre, même si nous n’avons jamais ressenti l’insécurité durant notre séjour là-bas, de jour comme de nuit. C’est vrai que depuis la « ville haute », le quartier en contrebas avait une allure post-apocalyptique…

Et bien entendu, cela faisant partie de nos projets d’avant départ, nous avons participé tous les 4 à quelques cours de capoeira. Un premier cours, dispensé par un bon capoeiriste directement à l’auberge, puis 2 autDSC09011 en 800 pixelsres cours dans le Pelourinho chez le Mestre Pelé da Bomba  et la contra-mestre Lené. Super expérience ! Nous avons même eu la chance d’être invités à la « roda » le dernier soir (jeu de capoeira pour les initiés).

Nous avons également profité de notre séjour à Salavador pour visiter le musée de la culture afro-brésilienne et aborder avec les garçons la question de l’esclavage. Et pour terminer notre séjour sur une note plus gaie, on a assisté le dernier soir à une excellente représentation de danse traditionnelle au théâtre de Bahia. Tout le monde a adoré le spectacle, avec un coup de coeur des enfants pour les capoeiristes très athlétiques du tableau final !

Après Salvador, direction l’île paradisiaque de Boipeba, à une centaine de kilomètres au sud!

Salvador de Bahia (cliquez sur photo pour agrandir)
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