Nous souhaitions passer quelques jours à la plage et avions envisagé d’aller à Morro de Sao Paulo, station balnéaire très prisée des Bahianais, située sur une île à une centaine de kilomètres au sud de Salvador. Mais le gérant de l’auberge de jeunesse nous a conseillé de nous rendre plutôt à Boipeba, une autre île, un peu plus au sud de Morro, bien moins accessible et donc plus tranquille et plus authentique.
N’étant pas pressés par le temps, nous avons entrepris le long voyage. Car Boipeba se mérite ! Bien qu’à seulement 120km de Salvador à vol d’oiseau, il nous a fallu la journée (9h porte à porte) pour atteindre notre pousada ! 1h sur un ferry ultra-lent et bondé de monde, 2h de bus, puis un peu de marche pour se rendre de la gare routière à l’embarcadère des « bateaux rapides » vers Boipeba. Malheureusement, on a raté le bateau… On a dû changer nos plans et prendre à nouveau un bus durant 1h30 pour rallier un autre embarcadère : des kilomètres sur une piste de terre rouge à bord d’un véhicule vétuste transportant plein de carto
ns ! Puis enfin, un petit bateau pour une traversée de 30 minutes. Mais le voyage était bien rigolo, d’autant que nous avons partagé ce moment avec un couple de Parisiens très sympa.
Arrivés à Boipeba, il a encore fallu marcher une bonne demie-heure sur la plage puis dans la forêt avec nos gros sacs sur le dos car nous avions opté pour une pousada en pleine nature, un peu à l’écart de la plage. Mais notre effort a été largement récompensé par la magie de l’endroit ! La pousada était composée de deux petites maisons en bois, nichées au cœur d’une végétation tropicale, sur les hauteurs de l’île, offrant une belle vue sur la mer. Le cadre était idyllique et l’atmosphère sonore propice au repos : le ch
ant des oiseaux, le bruissement des feuilles bercées par le vent, et au loin le murmure de la mer. Encore mieux que les musiques de relaxation de « Nature et découvertes »
Notre hôte Caroline était adorable! Une jeune Française installée à Boipeba depuis quelques années. Elle a tout construit et gère sa pousada avec beaucoup d’énergie et de gentillesse : petit déj délicieux et servi sur la terrasse, très bons conseils pour les balades sur l’île, bons plans pour le dîner… Elle nous a même dégoté un cours de capoeira et nous a invité à participé au cours de salsa qu’elle donnait un soir aux enfants du village. Bref, c’était parfait.
A Boipeba, la vie s’écoule tranquillement. Pas de voiture ; on se déplace en bateau, en tracteur, en tongs ou à cheval. Pas de stress. Pas de montre. On prend son temps. Un rythme que nous avons vite adopté
Tranquilo, todo bem ! Faut pas être pressé et savoir savourer chaque instant. Dans les bars ou les restos, pas de « rush ». On a par exemple atte
ndu une caïpirinha une petite heure. Impensable de ne pas faire une remarque si cela c’était passé dans un bar à Paris. Mais à Boipeba, les pieds dans le sable, face à la mer et au coucher du soleil dans les cocotiers…
Côté nourriture, on a goûté à toutes les sortes de « moquecas », ragoût traditionnel bahianais longuement mijoté, à base de tomates, oignons, bananes plantins et lait de coco. On a testé les moquecas aux crevettes, au poisson, au poulpe et au homard, mais on n’a pas réussi à les départager
Sur les conseils de Caroline, nous sommes partis une journée pour découvrir l’île à bord d’un petit bateau. Loin du tourisme de masse ; seulement 3 autres touristes nous accompagnaient. Des Brésiliens très sympas. Plusieurs plages de carte postale, inaccessibles à pied. Quelques jolis récifs coralliens au large pour admirer les poissons. Une grande première pour les garçons qui ont goûté aux joies du snorkelling (et qui attendent désormais avec impatience la prochaine fois!). Un bateau-bar servait des caïpirinhas en pleine mer. Bon, à 10h du matin, nous, on a
préféré prendre un jus de fruits
Et là encore, pas de stress. Le conducteur du bateau n’avait pas de montre. Il avait aussi son masque et son tuba et venait dans l’eau avec nous. « Quand vous en avez assez, vous remontez dans le bateau et on y va ». Pas vraiment l’esprit du tour organisé que nous avions réalisé au Pérou, où tout était chronométré…
On a donc pris notre temps durant ces 4 jours au « pays le plus cool du monde ». Beaucoup de moments à la plage, à jouer dans l’eau avec les garçons, à regarder les poissons, à fabriquer des arcs et des flèches avec un bout de bois et un morceau de ficelle pour faire comme Robin des bois dans la forêt. On a dessiné des poissons sur la plage qu’on a décorés avec des coquillages, des feuilles, des galets. On a regardé la mer, les eaux turquoises, le sable blanc, les cocotiers. Avec parfois un sentiment de gêne. Se dire qu’on est là. Loin de tout.
… avec une pensée émue pour Binous, un grand-père et arrière grand-père que nous avons tant aimé, parti rejoindre les étoiles…
comment faites vous pour rester aussi blancs sous ces latitudes et ce soleil permanent ?
Ici, le blanc commence à recouvrir les montagnes et les températures du matin avoisinent le zéro au thermomètre. C’est un autre monde.
Bravo à vous quatre et merci pour vos commentaires qui nous tiennent en haleine et pour ces magnifiques photos qui nous enchantent.
Maintenant on est beige, avant on était translucide
Coucou ! Superbe paysage que nous voyons la ! continu de profiter.
Des gros bisous
Claire et Nico
Oui c était notre petite parenthèse enchantée… Gros bisous à vous!
hello les aventuriers !
quel petit paradis, cette île de Boipeba ! c’est presque irréel et j’imagine ce que vous pouvez ressentir, une autre planète qui a vous a fait oublier, les ratons laveurs, les mouches des sables et les nouilles aux eaux de toilettes

bravo aux garçons pour ce magnifique poisson !
Sinon, la Tour Eiffel est toujours là et les ailes du Moulin Rouge tournent toujours ! les Blacks ont gagné la finale contre les Kangourous, beau match avec un petit regret sur l’absence des deux meilleurs ennemis de la planète rugby …
ce soir match retour Real/PSG
à Paris une petite atmosphère automnale avec toutefois des températures plutôt douces dans la journée
et vous êtes toujours très beaux et ilaudra nous faire un petit bilan retour sur le contenu de vos sacs à dos, car vous êtes toujours élégants
sinon, une pensée pour Aude pour son grand père…
plein de bisous, profitez bien et take care
Olà Charles !
BOAS FESTAS
Muito obrigado ! Beijos…