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Puno et les îles du Lac Titicaca

Après 6h de bus à travers les hauts plateaux andins, nous sommes DSC07043 en 800 pixelsarrivés à Puno, ville située à près de 4000m d’altitude, sur les bords du Lac Titicaca. Nous avons bien apprécié l’ambiance assez festive de cette ville : concerts rock et flûte de pan, musiciens dans les restos, tournoi de volley ball des vendeuses du marché en pleine rue avec filet posé à l’arrache entre 2 poteaux électriques, cours de zumba endiablé sur le port… Les rues de Puno sont très étroites, les trottoirs minuscules et bien sûr la circulation y est totalement anarchique ! Pour compléter notre liste des transports « nDSC07299 en 800 pixelson habituels », nous avons testé : le taxi-vélo (sorte de triporteur avec banquette 2 places à l’avant sur laquelle nous nous sommes entassés à 4 !) et le taxi-moto (banquette 2 places à l’arrière de la moto, mais en se serrant bien, on est rentré à 4!). Bon, faut juste fermer les yeux aux carrefours et prier bien fort, et tout se passe bien ;-)

Pour éviter d’avoir recours aux tours organisés, nous avons pris des DSC07148 en 800 pixelstickets de bateau directement au port pour nous rendre aux îles Uros. Les îles Uros sont des îles flottantes artificielles, intégralement construites en roseaux (il faut environ 1 an pour bâtir une petite île pouvant héberger 5 familles). C’est assez surprenant car on sent les îles bouger lorsque l’on est dessus !

Lieu emblématique du Lac Titicaca, les îles Uros offrent des paysages magnifiques, mais malheureusement, la visite a DSC07211 en 800 pixelsrapidement été gâchée par un manque d’authenticité. A peine descendus du bateau (dans lequel il n’y avait pourtant que des touristes Péruviens), nous avons été pris en charge par le « chef » d’une des petites îles, au discours extrêmement bien rôdé. Il nous a expliqué les techniques de fabrication d’une île, nous a fait goûter du roseau (eh oui, c’est comestible!), puis très vite, il est passé aux différents types d’artisanat et, avec beaucoup d’insistance, nous a invités à acheter tout un tas de souvenirs :-( On était donc un peu déçu d’avoir été pris pour un portefeuille ambulant, même si on s’y était préparé…

Après les îles Uros, nous avons mis le cap sur une autre île du Lac Titicaca, l’île Taquile, que nous avons trouvée bien plus authentique. Après avoir bataillé au port pour acheter des billets de bateau hors DSC07325 en 800 pixels« tour organisé », nous avons embarqué pour 3h de traversée (même s’il n’y avait que 30km à parcourir!). Et là, très belle surprise, car c’était une île magnifique, aux airs très méditerranéens. Une petite île (5km de long et 1,5km de large), très montagneuse, extrêmement paisible car sans voiture ni chien (il faut une dérogation pour en posséder un). L’île est dirigée par la communauté des habitants, qui doivent respecter 3 règles de vie : « Ne mens pas, ne vole pas, ne sois pas paresseux ». Pas de police sur l’île : celui qui commet une erreur est exclu, ainsi que sa famille. Un petit côté Bisounours bien agréable.

La communauté de Taquile gère le tourisme de l’île : les bateaux au départ de Puno sont pilotés par un habitant, qui place ensuite les touristes souhaitant dormir sur place chez une famille de l’île, en respectant un principe de rotation. Nous avons ainsi atterri chez une famille toute discrète tenant une petite auberge restaurant. Le monsieur était si timide qu’il n’a même pas osé regarder l’appareil quand on a fait une photo souvenir avec lui !

Conditions d’hébergement spartiates pour cette nuit chez l’habitant : petite chambre composée de 2 lits avec sommier en paille, sans eau courante ni électricité (pour s’éclairer, une bouteille en verre de FanDSC07459 en 800 pixelsta avec bougie intégrée). Certainement notre hébergement le moins cher de l’année : 4 euros la nuit en chambre double ! Compte tenu du froid (on était quand même à 4000m d’altitude), on a préféré occuper une seule chambre et se serrer à 2 dans chaque lit pour se réchauffer (c’était plus rassurant aussi!) :-) Et comme il n’y avait pas de douche et pas vraiment la possibilité de se laver, qu’il faisait un froid de canard, on ne s’est pas changé et on a dormi tout habillé!  Rustique !

Le temps était magnifique et nous avons fait une belle rando autour de l’île : couleurs superbes, calme absolu (tellement agréable après DSC07499 en 800 pixelsl’agitation des villes péruviennes), rencontres avec quelques mamies en habits traditionnels filant leur laine, hommes aux bonnets colorés (typiques de Taquile), repas de truite grillée et soupe de quinoa, mate de coca contre l’altitude, un petit « Inca Cola » pour se désaltérer, bref une journée vraiment chouette ! Malgré les rudes conditions d’hébergement, un beau souvenir pour nous tous, car pour une nuit, c’était plutôt rigolo ;-)

Puno et les îles du lac Titicaca (cliquez sur une photo pour agrandir)
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Arequipa

Grande première pour nous, comme il y avait 12h de bus entre Ica et Arequipa, nous avons testé le bus de nuit ! Au DSC06281 en 800 pixelsPérou, le bus est le transport le plus utilisé pour se déplacer. Plusieurs catégories sont disponibles pour voyager, allant du bus très économique (bus vieillot, pas de ceinture, etc.) au bus de luxe (avec couchettes, écran télé personnel, etc.). De notre côté, on avait opté pour un bus de catégorie intermédiaire, avec sièges inclinables pour la nuit, télé commune et petit repas servi par une hôtesse de « terre »;-) Retour d’expérience : Hippolyte a dormi 11h, Arsène a fait une bonne nuit (après avoir regardé, malgré nous, le film pas du tout pour enfants qui était projeté pour tout le monde), quant aux parents, ils ont eu du mal à trouver le sommeil… Beaucoup de virages car c’était surtout des routes (péruviennes) de montagne, et l’un des 2 chauffeurs avait une conduite assez…sportive!

DSC06336 en 800 pixelsNous avons passé 4 jours très agréables à Arequipa, 2ème ville la plus peuplée du Pérou, située à 2500m d’altitude. Le centre est très chouette : jolis bâtiments anciens, très animé sans être trop bruyant, et une jolie place (« la Plaza de Armas » comme dans toutes les villes péruviennes!) sur laquelle les gens nourrissent des centaines de pigeons (apparemment cet oiseau est exotique ici ;-) ). On a logé dans une auberge de jeunesse vraiment super, très bien située, en plein centre historique, avec une DSC06350 en 800 pixelsterrasse sur le toit offrant une belle vue sur les 3 volcans (de 6000m!) surplombant la ville. On a bien apprécié ce séjour où l’on a pu adopter un rythme tranquille, entre visites culturelles, petites balades et temps pour faire l’école aux garçons. Nous avons aussi pu goûter un peu à la vie locale, à l’écart des hordes de touristes.

Nous avons visité un musée assez atypique, dédié à une petite fille Inca, baptisée Juanita, dont le corps gelé, quasiment intact, a été retrouvé en haut du volcan Ampato en 1995. Au temps des Incas, il était courant d’avoir recours à des sacrifices d’enfants pour tenter de calmer la colère des dieux «  de la nature »:-( Une expédition d’alpinistes a découvert grand nombre d’objets liés à ce terrible rite, ainsi que le corps de cette fillette de 12 ans, parfaitement conservé dans la glace. Tout est exposé dans le petit musée, avec en point d’orgue, le corps de Juanita dans une vitrine réfrigérée ! Un peu étrange, mais très instructif.

Nous avons égaleDSC06452 en 800 pixelsment visité un magnifique couvent, sorte de petite ville dans la ville. Les couleurs des murs étaient éclatantes, avec en toile de fond, les immenses montagnes et volcans. Les garçons ont été très intéressés par les explications de notre guide et ont posé plein de questions sur la vie très particulière des femmes qui vivaient là.

Et puis Arequipa est une ville dont le centre se prête très bien aux balades à pied. On en a profité pour découvrir de chouettes endroits, sans trop de touristes, comme par exemple le marché local. Plein de couleurs, des mariachis jouant de la musique et faisant danser les gens, des échoppes classées par thématiques (viande, fruits et légumes, médecine douce, etc.). Un eDSC06355 en 800 pixelsndroit vraiment typique. On est resté sans voix devant le stand de « sorcellerie », exposant des fœtus de lamas, que l’on peut acheter pour donner en offrande à la « Pachamama » (la terre mère) afin d’assurer, par exemple, la fertilité de son champ…

DSC06374 en 800 pixelsAu retour d’une balade conduisant à un joli point de vue sur le voclan « El Misti », nous avons entendu de la musique. Curieux, nous avons tenté de trouver les musiciens. Une petite dame en noir est sortie d’une ruelle. Elle nous a demandé de quel pays nous venions et quand elle a su que nous étions Français, elle nous a répondu « Le pays de Lourdes ! » :-) Puis elle nous a invités à nous joindre à la fête, avec spectacle musicaDSC06376 en 800 pixelsl, organisée par une association de la paroisse ! Rien que des Péruviens. Tout le monde nous épiait ! Un monsieur un peu moins timide que les autres nous a convié à sa table. On a bu du pisco (un alcool de maracuja) en écoutant des mariachis. Une fin d’après-midi bien marrante !

Mais dans la série des surprises, voici un truc encore plus rigolo. Au détour d’une petite rue, à l’heure du déjeuner, on est tombé sur un restaurant familial microscopique. A l’entrée le propriétaire un vieux monsieur, nous a dit « Vous avez deux enfants identiques ! Vous pouvez m’en laisser un ? » ;-) On s’est attablé, et il nous a expliqué le menu du jour : 2 énormes plats pour moins de 2 euros par personne. Ca nous a changé des prix pratiqués pour les touristes ! Un écran géant était accroché au mur de ce mini resto sans prétention. Un monsieur zappait d’une chaîne à l’autre, pour s’arrêter sur… le match de foot « PSG – Guingamp », retransmis en direct !!! Ca a fait des heureux ;-)

Allez, zioup, maintenant, direction la vraie montagne andine. On part au Canyon del Colca à 3600m d’altitude !

Arequipa (cliquez sur une photo pour agrandir)
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Ica – Huacachina

Nous avons pris le bus depuis Paracas, durée 1h30, direction Ica. A notre arrivée, petite galère de logement. Malheureusement ce ne sera sûrement pas la dernière ! La maison d’hôtes dans laquelle nous avions réservé n’avait en réalité aucune chambre pour 4, contrairement à ce qui était indiqué sur le site web de réservation :-( On a dû trouver un autre hôtel… Pas toujours évident quand on ne connaît pas la ville, qu’on est chargé et avec des enfants fatigués. Mais excellente surprise, on a atterri dans un endroit vraiment parfait (et presque 2 fois moins cher!) : super propre, grande chambre et surtout des propriétaires adorables.

La ville d’Ica en soi n’a pas grand intérêt. Nous avions décidé d’y faire une courte escale pour pouvoir se balader dans les dunDSC05927 en 800 pixelses de Huacachina, tout à côté. Ica est une petite ville super bruyante à la circulation totalement anarchique ! Des moto-taxis partout, des bus déglingués, des petites voitures-taxis jaunes roulant à fond… C’était très drôle à regarder !

DSC05740 en 800 pixels Nous avons eu un rythme super cool pendant ces 2 journées. Nous avons passé le plus clair de notre temps à Huacachina, village microscopique, niché au milieu du désert, au bord d’une oasis. Nous avons beaucoup apprécié la beauté du paysage et le calme qui régnait dans ce lieu.

Après la rando-aquatique en bottes en caoutchouc dans le parc de Tortuguero, nous avons voulu tester la « rando dans le sable » ! Nous nous sommes donc lancés dans l’ascension d’uneDSC05828 en 800 pixels immense dune. Bon, c’était pas facile, avouons-le, car marcher dans le sable, sous le soleil, ça reste assez physique :-) Mais quelle vue magnifique depuis le sommet ! On se serait cru sur la planète Tatouine dans Star Wars, ce qui a ravi les garçons !

Pour pouvoir explorer ce lieu un peu plus loin que nous permettaient DSC06096 en 800 pixelsnos petits mollets, on a fait un tour de 2h en buggy dans le désert, avec un super chauffeur, très à l’écoute concernant la vitesse souhaitée (oui, certains d’entre nous n’étaient pas très à leur aise quand le buggy roulait à fond dans les dunes:-) ). C’était vraiment génial. A l’arrière du buggy, notre guide avait chargé des planches de sandboard pour nous permettre de tester cette discipline assez dingue : du surf des sables ! Les plus téméraires peuvent tenter leur chance debout sur la planche, comme aux sports d’hiver. Mais la plupart des gens préfèrent glisser telle l’otarie, à plat DSC06147 en 800 pixelsventre. Notre guide nous a proposé plusieurs arrêts, avec dénivelés progressifs pour maîtriser la glisse. Il nous a tout bien expliqué avant de nous lancer du haut des dunes : tête relevée, coudes sur la planche, jambes écartées et, très important, planter ses pieds dans le sable pour réduire la vitesse. Wouhouhou !!! La dernière descente était très impressionnante, surtout pour les garçons !

Juste avant de quitter Huacachina pour prendre notre bus de nuit direction Aréquipa, nous avons croisé une famille française avec 3 enfants de 6, 9 et 12 ans réalisant un tour du monde, avec découverte des pays… à vélo ! En voilà des courageux !

Ica / Huacachina (cliquez sur une photo pour agrandir)
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Paracas et les Islas Ballestas

Comme nous n’avions rien préparé pour notre séjour au Pérou, nous avons passé nos 2 premières journées à planifier notre circuit. Nous sommes restés à Lima, dans le quartier côtier tranquille de Miraflores, mais n’avons pas du tout visité le centre historique (pas trop envie non plus!). Voici le parcours prévu : cap vers le Sud de Lima pour voir la côte désertique (Paracas et Ica), puis direction Arequipa (la ville blanche) et le canyon del Colca dans la montagne, ensuite un petit arrêt sur les îles du Lac Titicaca, puis Cuzco et la vallée sacrée, avec bien entendu une visite au Machu Pichu ! Pas de location de voiture ce coup-ci, on fera tous les trajets en bus (solution économique et confortable au Pérou).

Nous avons ainsi passé 2 jours à Paracas, petite station balnéaire à 3h30 de bus au sud de Lima. La pension dans laquelle nous avons DSC05390 en 800 pixelsséjourné était vraiment miteuse ! Aucune finition : une vieille moquette toute sale et arrachée, une ouverture sans vitre en guise de fenêtre dans la salle de douche, des murs en « carton »… Mais surtout des puces de lit… Le pauvre Hippolyte en a fait les frais (il doit bien en avoir une centaine) :-( Heureusement, les piqûres semblent s’atténuer avec le temps. Nous utiliserons désormais systématiquement nos « sacs à viande » durant notre séjour au Pérou pour éviter autant que possible les petites bêtes des matelas.

On a quand même passé un bon moment. Le petit village est rigolo. C’est tout petit ; laDSC05384 en 800 pixels vie se concentre sur une promenade le long de la plage. Il fait un peu trop froid pour se baigner en septembre car c’est la fin de l’hiver ici. Il y a plein de gros pélicans partout !

Durant notre court séjour, nous avons fait un tour en bateau aux Islas Ballestas. Départ très tôt le matin car le vent se lève et la mer DSC05580 recadrée en 800 pixelsdevient de plus en plus forte au cours de la journée. Ce sont de petites îles situées à une trentaine de km de la côte. Pas possible d’y descendre, on doit rester sur le bateau. Ces « gros cailloux » abritent une belle population de lions de mer ainsi que de nombreux oiseaux (d’après notre guide environ 500 000!) : des pingouins, des cormorans, des pélicans…

Nous avons beaucoup apprécié cette balade. C’était vraiment chouette de voir tous ces lions de mer dans leur habitat naturel. Hippolyte était enchanté de sa matinée (rappelons qu’il aimerait bien être « dresseur d’otaries » quand il sera grand ;-) ) !

DSC05468 en 800 pixelsSur le chemin des îles, nous avons pu voir depuis la mer un géoglyphe tracé dans le sable, nommé « el candelabro ». Il mesure plus de 180m de haut, 70m de large, et présente une profondeur de 50 cm. C’est très impressionnant ! Son origine reste mystérieuse. Il n’a pas pu être daté avec certitude non plus.

Nous avons également fait un petit tour dans la réserve naturelle de Paracas. Endroit totalement désertique et magnifique. La sensation de se retrouver dans ce paysage est très étrange lorsque l’on arrive DSC05675 en 800 pixelsdu Costa Rica ! Ici il ne pleut jamais, la végétation est absente. Des kilomètres et des kilomètres de dunes de sables, à perte de vue.Notre guide nous a fait découvrir une plage de sable… rouge ! Nous n’en avions jamais vue de semblable ! Le décor était incroyable. C’est une pierre volcanique qui donne cette couleur au sable.

Nous avons déjeuné de ceviche (poisson cru mariné) et de chicharronnes (DSC05694 en 800 pixelsbeignets de poisson) dans un petit restaurant situé dans un microscopique port de pêche en plein de désert. On ne s’attendait pas à trouver un peu de vie dans cet endroit !

Et maintenant direction Ica, ville au milieu des dunes de sable, située à 1h30 de bus en allant vers le sud !

Paracas et les iles Ballestas (cliquez sur une photo pour agrandir)
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Tortuguero et San José pour terminer!

Nous avons rendu notre 4×4 à San José pour nous rendre en transports en commun à Tortuguero, petit village tout DSC04853 en 800 pixelsau nord du Costa Rica, accessible uniquement en bateau, car bordé d’un côté par la mer des Caraïbes et de l’autre par une rivière. Le trajet en soi fut une aventure ! Nous avons opté pour un trajet « authentique » (et surtout très économique!) en empruntant, depuis San José, les transports publics et non le pack touristique « minibus climatisé + petit bateau rapide » (beaucoup plus cher et certainement bien moins rigolo!). Nous avons pris un premier bus pendant 2h (beaucoup de virages dans la montagne:-( ), puis un autre bus pendant 1h30 (beaucoup de monde, pas du tout de clim, bref, un petit côté RER A à la Défense vers 9h le matin ;-) ), puis un bateau-bus pendant 1h15 pour atteindre le village. Le trajet en DSC04939 en 800 pixelsbateau était magique! Le paysage était magnifique : on était en pleine jungle, sur un bras de rivière assez étroit aux airs d’Amazonie, il y avait des caïmans, certains se reposant sur les berges, d’autres à l’affût, cachés dans des plantes d’eau. Et, une fois n’est pas coutume à Tortuguero, il y avait du soleil !!!

Le village de Tortuguero est très agréable : pas de voiture, pas de moto, seulement quelques vélos, et bien sûr, beaucoup de bateaux. Nous ne sommes restés qu’une journée complète sur place. On a fait une balade vraiment superbe sur la rivière au petit matin : un départ à 5h45 pour ne pas trop souffrir de la chaleur et poDSC05090 en 800 pixelsur admirer la nature qui s’éveille, avec un retour vers 9h. Nous avons navigué sans bruit dans les canaux de Tortuguero, attentifs au moindre signe de vie : nous avons vu de petits caïmans bien camouflés, de très gros hérons en train de pêcher, beaucoup de jolis oiseaux des rivières, des singes, un gros iguane à trois crêtes, de petites tortues… Contrairement à la veille, nous avons eu droit à la météo qui fait la réputation de Tortuguero : des pluies torrentielles, heureusement par intermittence. Notre guide nous avait prêté des ponchos, mais la pluie était tellement forte par moments que nous sommes rentrés complètement trempés ! On n’a donc que très peu de photos à partager cette fois-ci car notre appareil n’est pas étanche :-(

L’après-midi, nous sommes allés arpenter les sentiers du parc, chaussés de bottes en caoutchouc prêtés par l’hôtel. On avait hésité à en prendre… on a compris une fois sur place pourquoi la dame de la réception avait tant insisté ! On a ainsi découvert un nouveau type deDSC05133 en 800 pixels rando : la rando semi-aquatique ! Nous avons vu dans la jungle de très gros singes d’assez près, de grands oiseaux, un petit raton laveur, un agouti et beaucoup de lézards. C’était vraiment rigolo comme balade !

Le soir venu, nous sommes partis en excursion avec un guide, pour tenter d’observer les grandes tortues vertes, car de juillet à septembre celles-ci viennent à Tortuguero pondre leurs œufs sur la plage, à la nuit tombée. Tout est super bien organisé pour permettre aux touristes de profiter du spectacle tout en évitant au maximum de déranger les tortues. Nous étions 4 groupes de 8 personnes, chacun avec son guide, à attendre sur la plage que l’un des 3 gardiens  du parc national, aux aguets, nous appelle pour approcher une tortue en toute discrétion si l’une d’elle venait à se montrer. Il arrive parfois que l’attente de 2h sous la pluie et dans le noir ne soit pas récompensée… Nous avions prévenu les garçons… Mais la chance était avec nous ce soir-là car nous n’avons attendu qu’une heure (dans le noir, sans faire de bruit) et sous un ciel étoilé ! Pendant plus d’une heure, nous avons pu observer, par roulements, deux par deux, à la lueur de la lampe rouge de notre guide (les lumières blanches sont interdites car trop fortes), une énooooooorme tortue verte pondre ses œufs puis les camoufler au fond de son nid de sable. C ‘était un moment vraiment très fort, une expérience extraordinaire. Bon, le truc moins rigolo, c’est que juste à côté de cette tortue se tuant à la tâche pour camoufler ses œufs, il y avait… un raton-laveur, la salive aux babines, qui attendait impatiemment que cette dernière regagne l’océan pour se faire un festin ! La nature est parfois cruelle.

De retour à San José, nous avons pu passer un peu de temDSC05199 en 800 pixelsps avec nos amis ex-parisiens Kylie et Romain, installés au Costa-Rica depuis 5 ans (pays du père de Kylie). Nous avons eu la chance de pouvoir visiter l’école de Kylie, enseignante, et même d’animer avec elle un cours de français particulier qu’elle propose à quelques élèves après la classe. Les garçons étaient super contents d’aller à l’école ! Surtout qu’il y avait un terrain de foot génial dans la cour de récré ;-)

Pour le dîner, Kylie nous a conviés dans un resto typique, avec danses traditionnelles, offrant une vue spectaculaire sur la vallée de San José. Nous avons passé une excellente dernière soirée au Costa-Rica !

Tortuguero (cliquez sur une photo pour agrandir)
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San José (cliquez sur une photo pour agrandir)

El Castillo – Volcan Arenal

On est parti de Monteverde pour rejoindre le mythique Volcan Arenal, encore en activité (la dernière éruption date de 1993). Le trajet en soi fut une petite aventure. Au départ, on a cru que le GPS avait trop bu : 3h15 de route pour seulement 1DSC03694 en 800 pixels05km. Bizarre. Ben, en fait, non, pas si bizarre car il y avait pas mal de km de « route sans revêtement », c’est-à-dire de pistes pleines de gadoue, de nids de poule et bien sûr de coatis ! Là, on a compris qu’on avait eu bien raison de louer un 4x4 !

On est resté 3 nuits dans une auberge familiale en pleine nature, pour éviter la petite ville ultra touristique au pied du volcan. Excellente surprise : l’auberge était vraiment géniale ! Vue DSC03797 en 800 pixelsimprenable sur Arenal et le petit volcan Cerro Chato, végétation magnifique, hamacs, jacuzzi dans le jardin, plein de bestioles à observer (dont un énorme ara rouge qui ne s’est pas fait prier pour venir sur les bras des quelques voyageurs intrigués par sa présence!), des singes hurleurs pour le réveil, et surtout une famille costaricaine super sympa qui propose à ses hôtes de participer à la confection du repas du soir dans la cuisine ! Les empanadas n’ont plus de secret pour nous :-)

Nous avons passé notre première journée dans des piscines d’eau thermale très chaude (le volcan n’est pas loin!). On a toDSC04121 en 800 pixelsus beaucoup apprécié ce grand moment de détente. Un grand complexe de 25 piscines extérieures (de 34°C à 47°C!), nichées au milieu d’une végétation luxuriante au pied de l’Arenal. On pensait y rester une heure ou deux… mais finalement on y a passé la journée. Les garçons ont adoré jouer dans les cascades, les parents ont testé tous les toboggans interdits aux moins de 14 ans (et qui devraient également être interdits aux plus de 25 ans ; les costaricains sont vraiment fous ;-) ). Bref, une journée à Center Parcs, sans la grosse bulle au-dessus de la tête et le chauffage dans la piscine !

C’est donc bien reposés que nous nous sommes attaqués le lendemain matin à l’ascension du Cerro Chato, le petit volcan, éteint depuis 3500 ans, adossé à l’Arenal. Le matin au petit-déjeuner, un groupe de jeunes Françaises avait bien essayé de nous dissuader de le faire avec les enfants car trop difficile (elles l’avaient fait la veille et étaient encore sous le coup de leur effort physique !). En effet, DSC04231 en 800 pixelsc’était la rando de l’aventure ! Le début était tranquille et bien balisé, puis tout s’est corsé quand il a fallu s’enfoncer dans la jungle et attaquer la montée : des tranchées de terre (ou plutôt de boue) hyper étroites et surtout très hautes, des racines et des branches en guise d’escaliers géants à certains endroits, sans parler des parties de type « escalade ». C’est ça la vraie rando au Costa Rica ! Arrivés en haut, il a fallu… descendre jusqu’au cratère, aujourd’hui transformé en lac. La vue était superbe ; notre effort a été bien récompensé.

Puis, bien sûr il a fallu remonter depuis le cratère pour amorcer la grande descente. Le « chemin » était encore plDSC04184 en 800 pixelsus glissant dans ce sens-là, mais c’était tellement rigolo de se prendre pour des aventuriers ! Finalement, on a marché 6h en tout pour réaliser la grande boucle de rando comprenant, en plus de l’ascension du Cerro Chato, un petit crochet par une cascade. On était donc bien content, arrivés à l’auberge, de pouvoir profiter d’un bain dans le jacuzzi pour détendre nos muscles !

Et maintenant, direction la côte Caraïbes pour une autre ambiance !

Volcan Arenal - el Castillo (cliquez sur une photo pour agrandir)
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Santa Elena et Monteverde

Nous avons passé 2 très chouettes journées dans les réserves de Monteverde et Santa Elena, dans la montagne du nord du Costa DSC03541 en 800 pixelsRica. Situés à 1500m d’altitude, ces deux magnifiques parcs nationaux abritent la « cloud forest », qui porte plutôt bien son nom car c’est très nuageux et humide par là-bas ! On est en pleine saison des pluies, mais on a eu plutôt pas mal de chance côté météo car on a eu beaucoup de vent, mais seulement un tout petit peu de pluie, et on a même eu droit à une journée très ensoleillée !

Pour ces 2 jours à la montagne, on a logé dans une auberge de jeunesse au confort assez sommaire, mais à l’ambiance très conviviale. Ni rideau, ni volet dans la chambre et une douche plutôt froide (comme dans la plupart des hébergements du Costa Rica!), mais des gens vraiment très sympas et un petit déjeuner délicieux à base de fruits frais et de pain à la banane !

DSC03489 en 800 pixelsOn a fait deux belles balades, en partant chaque fois tôt le matin, afin de profiter de la fin d’après-midi dans le salon commun de l’auberge pour faire un peu l’école aux garçons. Ca y est, on a trouvé notre rythme ;-)

Le premier jour, on s’est baladé dans la forêt (très populaire) de Monteverde ; le lendemain dans la réserve (plus petite et moins DSC03569 en 800 pixelsconnue) de Santa Elena où nous avions choisi d’être accompagnés d’un guide afin de découvrir autrement la « cloud forest », et apprendre un peu de sa végétation et de ses habitants à plumes et à poils.

Les deux forêts offrent un décor assez similaire : une végétation luxuriante, une véritable jungle ! On se croirait dans une BD du Marsupilami ;-) Il n’y a pas un cm2 qui ne serait pas recouvert d’un DSC03285 en 800 pixelsvégétal! Toute la gamme du vert est représentée ici. C’est vraiment magnifique. Les arbres sont imposants, il y des lianes un peu partout, d’immenses fougères, de minuscules champignons, de la mousse sur les troncs au nord comme au sud, des feuilles grandes comme des parapluies, des fleurs aux formes incroyables, bref c’est la nature à l’état brut. On a même découvert un concept qu’on était loin d’imaginer : « l’arbre végétalisé ». Sur tous les arbres poussent… plein d’autres plantes. Quelques unes seulement sont des parasites, car la grande majorité de ces plantes vivent en parfaite symbiose avec l’arbre.

Au milieu de tout ça, on a un peu de mal à voir les habitants de la forêt car la végétation est très dense. On a quand même fait DSC03529 en 800 pixelsquelques très belles rencontres. De gros scarabées aux couleurs très vives, des milles pattes rigolos (avec fourrure, avec carapace, au choix), une magnifique tarentule orange et noire, un agouti (sorte de très gros cochon d’Inde), un coati très pressé qui furetait dans le sol à la recherche de quelques petites bestioles à se mettre sous la dent… On gardera surtout le souvenir de cet énoooorme paresseux en pleine action (ce qui est plutôt rare sachant qu’ils dorment en moyenne 21h par jour!). C’est grâce à notre guide que nous avons eu la chance de pouvoir l’observer en haut de son arbre, mais assez proche de nousIMG_3113 en 800 pixels malgré tout. Il mangeait et se grattait le ventre, tout à fait nonchalamment. De dos, il ressemblait fort au cousin machin de la Famille Adams ou à Chowi de Star Wars. Et de face, à… pas grand chose que nous connaissions !

On a beaucoup apprécié la beauté et le calme de ces deux forêts incroyablement denses (d’autant plus que nous sommes hors saison et que les touristes ne sont pas nombreux). Une belle étape dans notre périple !

Santa Elena / Monteverde (cliquez sur une photo pour agrandir)
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Esterillos – Côte Pacifique

Nous n’avions absolument rien réservé avant d’arriver au Costa Rica car c’est la saison des pluies, donc la saison basse pour le tourisme. Nous avons passé la première journée à la capitale, San José, où nous avons eu le plaisir de retrouver nos copains parisiens Kylie et Romain, établis depuis 5 ans au Costa Rica. On a passé une super soirée avec eux et ils nous ont bien aidé à planifier notre séjour ! Merci encore ;-)

Nous avons loué un 4×4 (toutes les routes ne sont pas goudronnées et c’est la saison des pluies!), et avons mis le cap sur la côté Pacifique ! Nous avons passé 5 jours très cool à Esterillos Centro, un DSC03011 en 800 pixelsmicro village composé de quelques maisonnettes sur la plage. On est loin du tourisme de masse ! La plage est immense et quasi-déserte. Quelques surfeurs tôt le matin, pas plus. Le paradis pour qui souhaite se reposer dans un cadre très naturel. Le bruit de l’océan est présent jusque dans les chambres et la nuit on entend très bien toutes sortes d’animaux.

La maison est vraiment géniale : sur la plage, avec 3 hamacs sur la terrasse couverte (parfait quand il pleut!), avec le confort minimum pour s’y sentir bien. Compris dans le pack, nous avons eu droit également à 2 amis : Snow, un petit chien blanc (celui du voisin, DSC02985 en 800 pixelsmais il préfère vivre avec nous apparemment) ainsi que Johnny (nom de baptême choisi par les enfants), qui n’est autre qu’un « iguane de barbecue », c’est-à-dire qu’il reste sur la tonnelle du barbecue toute la journée puis enfonce sa tête dans le poteau de la tonnelle pour dormir la nuit. Un ami hors du commun ! Il y a aussi des papillons géants, qui entrent dans la maison la journée et essaient d’en sortir la nuit à grand fracas, quand tout est fermé ; sans parler des gekos, qu’on retrouve un peu partout, y compris dans le lit !

Pendant ces 5 jours, nous avons eu un rythme extrêmement cool : balade sur la plage à marée basse le matin, un peu d’école, sieste dans les hamacs, body board à marrée haute l’aprèDSC03026 en 800 pixelss-midi, bref, la belle vie ! Ou comme on dit ici la « pura vida » (expression qu’on emploie à tour de bras, qui signifie quelque chose du genre « c’est cool », mais qu’on dit aussi quand on sait pas trop quoi répondre, très pratique pour nous  ;-)  )

On craignait la météo en pleine saison des pluies, mais pour l’instant, on a eu plutôt beaucoup de chance car il ne pleut qu’en toute fin de journée. En revanche, une nuit on a eu droit au plus impressionnant orage de notre vie. De 21h à 2h du matin, 5h non stop de violents éclairs accompagnés quasi-simultanément de coups de tonnerre totalement assourdissants, le tout sous une pluie battante. Coupure d’ électricité, chemin inondé… la totale. Notre voisin n’avait jamais vu ça, nous a-t-il dit ! Mais les garçons, dans leur lourd sommeil, n’ont rien entendu, les veinards !

Nous avons profité d’être dans cette région pour visiter le parc naturel le plus populaire du Costa Rica : le parc Manuel Antonio. Très touristique, il est bondé en haute saison. C’était donc le bon moment pour y aller ! Un parc très chouette de type « forêt vierge », DSC03089 en 800 pixelstraversé par quelques petits sentiers de rando et bordé par une magnifique plage. Après les rando en mode sauna de l’ouest américain, on a testé la rando en mode hammam ! Car ici le taux d »humidité est TREEEEES élevé. Eh bien, on a regretté les 40°C (mais chaleur très sèche) des parcs nationaux américains ! Difficile de marcher dans ce climat très lourd ! On est trempé en quelques minutes. On dit que le hammam permet au corps d’évacuer toutes ses toxines : là, on est ultra-pur pour longtemps ;-)

Mais on a passé une super journée, agrémentée par la rencontre avec plusieurs animaux : beaucoup de singes (des capucins et des congos), dDSC03117 en 800 pixelses paresseux, des iguanes et lézards en tous genres, de magnifiques papillons. Bref, on est en pleine nature ! Et comme on n’est pas encore très habitué aux us et coutumes de toutes ces bestioles sauvages, on a subi quelques petites mésaventures. Tout d’abord, alors qu’on observait une tribu de singes, perchés à une dizaine de mètres dans les arbres au-dessus de nos têtes, on a évité de justesse (au cm près!) un gros pipi et plusieurs fientes (très liquides) : apparemment, ils n’aiment pas trop être épiés ! Puis Charles a été attaqué par un vil raton-laveur borgne qui essayait de dérober un peu de pique-nique laissé sur la plage par des baigneurs étourdis. Heureusement cette sale bête n’a DSC03144 recardrée en 800 pixelspas eu le temps de planter ses crocs trop profondément dans la jambe. Petite trace sur la peau, ça reste superficielle, ouf ! L’agresseur a pu être photographié juste avant son attaque, un avis de recherche pourra être lancé ;-)

Après ce séjour bien au calme en bordure de l’océan, on part pour quelques jours dans les montagnes, à la découverte de la « rain forest » de Monteverde et du volcan Arenal.

Côte Pacifique (cliquez sur une photo pour agrandir)
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Los Angeles

Pour nous reposer un peu après les superbes, mais sportives, randonnées dans les parcs nationaux, nous avions réservé un petit logement à Los Angeles, situé dans le jardin (avec chouette piscine!)DSC02683 en 800 pixels d’une maison près de Venice Beach. Nous avons passé 5 jours, avouons-le, à nous prélasser au bord de la piscine et sur les plages de Venice et Santa Monica. Comme on avait oublié nos maillots de bain rouges, on n’a pas osé tester la plage de Malibu… Ce sera pour une prochaine fois;-)

Pour celui qui aime découvrir une ville à pied, LA n’est pas la meilleure destination : cette mégalopole est quadrillée par 1400 km d’autoroutes  et les rues comportent généralement 2 à 3 voies de chaque côté ! Et pour la petite anecdote, à notre arrivée à LA, on est tombé sur une autoroute à 8 voies dans chaque sens (si on a bien compté). NotDSC02737 en 800 pixelsre GPS nous a indiqué de « tenir la gauche », donc on s’est mis sur la voie la plus à gauche, puis quelques secondes plus tard, il nous a averti qu’il fallait prendre « la prochaine sortie dans 300m ». Bon, ben on n’a pas trop réussi à traverser les 7 autres voies avec si peu de distance ! Le GPS était totalement perdu dans l’immensité de LA (et nous aussi d’ailleurs!).

Ayant trouvé l’environnement peu propice à la balade, on a préféré profiter des atouts du climat et de la côte, et ne consacrer que peu de temps aux visites. On est passé rapidement en voiture par Beverly Hills et Hollywood Boulevard, on a passé une fin de journée à l’observatoire (vue magnifique sur la ville et en plus, on a pu observer Saturne depuis le gros télescope!!!), on a visité le Gety Center (musée gratuit construit par M. Gety, homme d’affaires milliardaire, pour donner à tous un accès à l’art – les garçons ont DSC02939 en 800 pixelsadoré l’espace dédié aux enfants), on a déambulé sur la promenade de Venice Beach (toutes sortes d’artistes plus décalés les uns que les autres, mais pas de guitariste nu cette fois-ci) et on a assisté à la parade annuelle de la communauté japonaise du quartier de Little Tokyo (on est tombé là complètement par hasard, mais c’était bien marrant ;-) ).

Et bien entendu, on a passé une journée à Disneyland ! Nous n’y étions jamais allés à Paris avec les garçons, alors c’était l’occasion. Journée géniale DSC02192 en 800 pixelspour tous. Très riche en sensations fortes pour Hippolyte qui a osé faire un tour dans « Space Montain » (grand huit totalement dans le noir!) alors qu’il a généralement déjà un peu « mal dans le ventre » sur une balançoire ! Les garçons ont été fasciné par la parade et par les orchestres proposant un peu partout dans le parc de véritables shows à l’américaine. On a réussi à ne pas trop perdre de temps dans les files d’attente (la chance du débutant peut-être;-)) malgré la foule hallucinante présente ce jour-là. Et surtout, on a bien riDSC02314 en 800 pixelsgolé en découvrant tous les types d’oreilles de Mickey qui pouvaient exister : en casquette militaire, en peau de léopard, en « duo » pour les jeunes mariés avec des oreilles blanches assorties d’un voile pour madame et des oreilles noires façon smoking pour monsieur…

Ca y est, notre séjour aux Etats-Unis est terminé… On a vraiment passé de très beaux moments ! Et maintenant, changement de décor et d’ambiance car nous partons à la découverte du Costa Rica !

Los Angeles (cliquez sur une photo pour agrandir)
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Grand Canyon National Park

On a passé deux journées extraordinaires au grand Canyon ! On nous avait bien dit que c’était grandiose… A voir « en vrai », c’est quand même tDSC01662 en 800 pixelsrès impressionnant. Un canyon immense, à perte de vue, sur lequel on peut voir toutes les strates de sédiments, très rectilignes et incroyablement distinctes. Un paysage hors du commun !

Le premier jour, on s’est baladé sur un sentier qui longe le haut du canyon et qui offre plusieurs points de vue. Une rando sans aucun dénivelé, qui permet d’apprécier l’immensité du siteDSC01725 en 800 pixels. On est vraiment très haut et on a parfois un peu de le vertige quand on regarde en bas ! Contrairement à ce que l’on avait pu lire, le sentier n’était pas trop fréquenté, les touristes préférant emprunter la navette et descendre uniquement aux points d’intérêt mentionnés dans les guides pour « visiter » ce lieu magique.

DSC01788 en 800 pixelsLe lendemain, nous sommes partis de bonne heure pour découvrir cette fois-ci un îlot de verdure au fond du canyon. La rando était qualifiée de « very difficult » dans le guide édité par les Rangers : 1000m de dénivelé, 9h de marche et une atmosphère très étouffante en bas du canyon… On a donc pas mal hésité avant de se lancer… C’était notre dernière rando américaine et nous en garderons un souvenir impérissable ! C’était un peu la rando de l’extrême, sous tous les angles ! Déjà, à l’inverse de la DSC01824 en 800 pixelsgrande majorité des randos, la balade commence par une descente pour terminer… par la remontée ! L’effort physique est donc beaucoup plus difficile à mesurer… et le risque est de descendre trop bas… Et puis la météo annoncée n’était pas des plus agréables pour une balade : « Sunny ant hot (100°F) ». On est donc partis avec énooooormément d’eau et pour principe de se reposer régulièrement.

On est descendu sous un soleil de plomb pendant 3h environ dans le DSC01807 en 800 pixels« ventre du Grand Canyon », jusqu’à atteindre un endroit totalement incroyable nommé l’Indian Garden : une oasis de verdure, traversée par une petite rivière ! Lieu de repos formidable pour un pique-nique très apprécié les pieds dans l’eau, agrémenté par la visite d’un daim peu farouche.

Puis nous avons dû prendre notre courage à deux mains pour entamer la remontée… On était tout de même desDSC01972 en 800 pixelscendu 1000m plus bas :-( On espérait un petit peu d’air, un peu moins de chaleur pour l’effort physique qui s’annonçait…  Et là, incroyable retournement de météo, le ciel est devenu noir en quelques minutes et un violent orage a éclaté ! Certains d’entre nous n’étaient pas très rassurés car au fond du canyon, le tonnerre gronde TRES fort et les éclairs sont vraiment impressionnants… Après plusieurs minutes à cavaler sous une pluie battante, nous sommes parvenus à dénicher un tout petit abri de fortune qui permettait de protéger les garçons. On est resté là, plaqués à la paroi, pendant une dizaine de minutes, à regarder la nature se DSC01988 en 800 pixelsdéchaîner. Heureusement, la pluie a cessé assez rapidement et notre retour a été assez rigolo bien que très sportif car des cascades d’eau boueuse s’étaient créées un peu partout… ! Une fois de plus, les garçons nous ont impressionnés par leur résistance physique, car on était franchement pas certain avant de partir qu’ils remonteraient aussi facilement. Et pour parfaire cette journée, nous avons assisté au coucher du soleil sur le Canyon de l’extrême;-)

Arrivés au motel, nous avons profité d’un apéro bien DSC01785 en 800 pixelsmérité sur… une table à repasser ! Eh oui, si toutes les chambres américaines sont bien dotées d’un micro-onde et d’un petit réfrigérateur, on n’y trouve pas toujours une table assortie de 4 chaises !

Grand Canyon (cliquez sur une photo pour agandir)
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