Archives du mot-clé voyage

Kangaroo Island

Depuis Sydney, 2 heures d’avion nous ont permis de rejoindre Adelaide où nous avons loué une voiture à l’aéroport. Après 1h30 de route vers le sud, nous avons atteint le port de Cap Jervis puis embarqué dans un ferry pour 45 minutes de traversée vers la très sauvage Kangaroo Island.

Kangaroo Island, cDSC07363 (2) vignette‘est une grande île de 140 km de long qui ne compte que 4000 habitants. Sur la côte nord, de longues et belles plages de sable blanc, une eau turquoise très calme, des pélicans. Sur la côte sud, beaucoup plus exposée au vent, de hautes falaises donnant sur des criques superbes, de grosses vagues, des lions de mer. Et dans les terres, le bush australien, la forêt, des kangourous et DSC07064 (2) vignettedes koalas. Avec ses grands espaces très peu habités et ses nombreux chemins de randonnée, Kangouroo Island, c’est la destination idéale pour profiter de la nature et rencontrer la faune australienne !

Nous sommes restés 6 jours sur l’île. Pour les 3 premiers jours, nous avions loué un petit cottage sur la pointe Est, non loin de Pelican DSC06866 (2) vignetteLagoon. A quelques minutes à pied, une belle plage déserte de sable blanc offrant une eau turquoise peu profonde, très appréciée des pélicans ! Excellent endroit pour se balader ou jouer dans le sable (l’eau est un peu fraîche pour se baigner), tout en observant les gros oiseaux rigolos amerrir maladroitement, plonger et gober des poissons en les faisant glisser à grand bruit dans leur long cou.

Et le matin et le sDSC07662 (2) vignetteoir, nous avions la visite de nos voisins les wallabies. Ces sympathiques petits kangourous à la tête de souris passaient en bondissant sur la terrasse, furetaient par-ci, par-là, grignotaient tranquillement l’herbe du jardin. On a partagé avec eux quelques trognons de pomme, histoire de faire plus ample connaissance. Ils étaient si mignons ces wallabies bi bi ; on en était baba ;-)

Nous avons passé une journée à arpenter la côte nord-est. Nous avons gagné Emu Bay et sa belle plage de sable blanc où nous avons passé un chouette moment. Puis nous avons pris la direction dDSC07077 (2) vignettee Stoke Bay, où nous avons passé une fin de journée qui nous a semblé irréelle. Stoke Bay, c’est une immense étendue d’herbe rase perchée en haut des falaises, surplombant la mer, qui devient le lieu de prédilection des grands kangourous dès que le soleil commence à baisser. Des kangourous ! En vrai ! En liberté ! Il y en avait partout autour de nous ! Nous avons passé des heures à déambuler au milieu de la prairie, les yeux écarquillés pour observer ces grands marsupiaux. Deux mDSC07181 (2) vignetteâles de belle taille veillant sur la tribu, des mères protectrices grignotant l’herbe accompagnées de leur petit, de jeunes mâles jouant à se boxer, debout sur leur grandes pattes arrière, se portant des coups avec les pieds ou les mains… Et dès que l’on approchait un peu trop près, ils nous fixaient puis, zioup, ils partaient à grands bonds. Et nous, on riait :-)

Nous avons également consacré une journée à la découverte de la côte sud-est. La superbe Vivonne Bay, tant exposée au vent qu’il était difficile de s’aventurer près de l’eau. Puis un décor totalement inattendu, surnommé « Little Sahara » : un immense espace composé de hautes dunes de sable ! Impossible de résister à l’énorme envie de DSC07381 (2) vignettegrimper tout en haut puis de laisser ses jambes courir à toute vitesse jusqu’en bas. On y a passé un sacré bon moment. Et Charles nous a offert une cascade qui aurait pu, haut la main, remporter le premier prix à Vidéo Gag. Se lançant dans une course effréné avec Arsène depuis le haut d’une dune, la glacière au bras, ses pieds se sont emmêlés. Un plongeon magnifique, arrivé tête dans le sable. Avec la vitesse, la glacière a explosé en vol, laissant échapper les sandwiches de notre pique-nique. Point de repas mangeable ce jour-là, mais quelle belle chute ;-)

Nous avons passé la fin de journée à Seal Bay, une réserve naturelle abritant une colonie de 600 lions de mer australiens. Nous étions seuls sur la plage avec notre guide. Les lions de mer, après 3 jours d’une pêche éDSC07616 (2) vignettepuisante en pleine mer, se reposaient tranquillement sur le sable, se détendaient le cou façon « yoga », ou surfaient habilement sur les vagues pour s’amuser un peu. Nous les avons observés discrètement pour ne pas les déranger. Encore une belle fin de journée avec la faune australienne.

Afin de profiter pleinement du parc national de Flinders Chase à l’extrême ouest de l’île, nous avons déménagé pour les 3 nuits suivantes dans un mobilhome situé sur un immense terrain de camping, en pleine nature. A notre arrivée, nous avons fait le tour du DSC07692 (3) vignettepropriétaire et découvert avec beaucoup d’émotion nos premiers koalas perchés en haut des eucalyptus ! Ils avaient l’air si doux. On les aurait bien pris dans nos bras. Et le soir venu, nous avons eu la chance d’en voir un de très près au moment où il changeait d’arbre pour la nuit ! Bien sûr, nos copains les wallabies étaient là aussi ainsi qu’un petit kangourou bien solitaire ;-)

Durant notre petit séjour à l’ouest, nous avons fait 2 grandes randonnées dans le bush. Le premier jour, une balade de 15km sur un sentier tracé au milieu d’une végétation très sèche composée d’eucalyptus, d’arbustes, de buissons et de « yakas », une plante typiquement ausDSC07794 (2) vignettetralienne. A bout du chemin, une plage déserte de sable blanc nous attendait. Nous avons pique-niqué dans ce décor magique, les yeux rivés vers l’océan, comme seuls au monde.

Sur notre route, nous avons croisé de grands goannas, lézards pouvant atteindre jusqu’à 1,5m. Et nous avons vu notre premier échidné, sorte de petit porc-épic.

Juste avant que le soDSC07936 (2) vignetteleil ne se couche, nous avons visité le site des « Remarkable Rocks », des formations rocheuses situées en surplomb de l’océan, façonnées par l’érosion telles des oeuvres de Dali. Puis nous avons filé sur un site voisin nommé « Admirals Arch » pour admirer les derniers rayons du soleil sous un arche naturel ouvrant sur l’océan.

Le lendemain, nous sommes partis pour une balade de 18km. Le sentier était très agréable, alternant passages dans le bush, dans des prairies d’herbes rases très sèches, courant ensuite le long d’une rivière, pour terminer sDSC08082 (2) vignetteur une plage magnifique à Hanson Bay. De nombreuses pauses ont été nécessaires pour prendre le temps de mieux connaître nos nouveaux amis les échidnés ! Pour se protéger, ils se mettent en boule, camouflent leur toute petite tête au long museau fin dans la terre puis s’immobilisent, pensant certainement qu’on ne les voit plus. Si l’on reste sans bruit durant plusieurs minutes, ces rigolotes petites bêtes, persuadées que nous sommes partis, ressortent leur tête et reprennent le cours de leur vie : ça fouine le sol, ça lape des termites, ça se réDSC08052 (2) vignettegale de fourmis. Et ça avance en se dandinant, transportant tous ses piquants sur le dos. On a vraiment passé beaucoup de temps à observer avec amusement ces curieux animaux dont on ne soupçonnait jusqu’alors pas du tout l’existence !

Nous avons ainsi passé un séjour magique à Kangaroo Island, cette île restée si sauvage. La faune était impressionnante, telle qu’on se l’était imaginée dans nos plus beaux rêves d’Australie ! Encore une étape très marquante de ce tour de monde. On a fait le plein de quiétude et de grands espaces sauvages avant de plonger dans l’effervescence de l’Asie du Sud-Est… Allez, hop, direction le Vietnam maintenant !

Petite info supplémentaire : C’est bien sûr sur cette île quasi-déserte que les garçons ont décidé qu’il fallait absolument qu’ils coupent leurs cheveux devenus trop longs (plusieurs personnes les ont pris pour des filles, et ça ils n’ont pas aimé :-( ). Alors, après s’être essayé depuis plusieurs moiDSC06939 (2) vignettes à toutes sortes de métiers (professeur des écoles, animateur pour jeunes enfants, tour opérateur, ethno-sociologue, historien, géographe, naturaliste, guide de randonnée, médecin généraliste, traducteur, et bien d’autres encore), on s’est improvisé… coiffeur. A vous de juger de nos compétences en la matière (et ouf, ils ont les cheveux bouclés, ce qui limite les dégâts d’une coupe approximative) ;-)

Kangaroo island (cliquez sur une photo pour agrandir)

Les « Blue Mountains »

Après Sydney, dirDSC06804 (2) vignetteection les « Blue Mountains », pour 2 jours de rando au grand air. Les « montagnes bleues » doivent leur nom au léger voile bleuté qui les habille, dû aux essences émanant des nombreux eucalyptus qui les recouvrent. Situées à seulement 80km de Sydney, il nous a suffi de 2h de trajet avec le RER local pour nous y rendre.

Nous avoDSC06834 (2) vignettens passé 3 nuits à Katoomba, chez Guy et sa petite famille, qui louaient une partie de leur maison. Dans le grand jardin, un trampoline et une multitude de perroquets aux couleurs vives et de gros cacatoès blancs : de quoi ravir petits et grands ! Et notre hôte était très sympa. Nous avons bien apprécié notre soirée au coin du feu de camp à papoter avec lui, à discuter « voyages », car Guy était parti aussi pour un grand tour en Europe de plusieurs mois quelques temps plus tôt.

Le premier jour, après aDSC06592 (2) vignettevoir profité du super point de vue sur les « 3 Sisters » toisant une forêt extrêmement dense en contre-bas, nous sommes partis pour une rando de 4h au fond du canyon. Avec le secret espoir d’y trouver un peu d’ombre et d’air frais… Pas moins de 900 marches, parfois très abruptes, nous y ont conduits ! Nous avons suivi uDSC06617 (2) vignetten sentier parcourant l’immense forêt aux essences agréables de pins et d’eucalyptus (on avait l’impression de déambuler chez Nature & Découverte ;-) ), puis nous sommes remontés à Katoomba par des marches un peu moins raides, mais qui ont tout de même bien sollicité nos cuisses ! Il y avait aussi une télécabine, mais nous, on a l’esprit sportif :-)

Le lendemain, nous avons opté pour une rando de 5h partant d’un autre village, nommé Leura, histoire de changer un peu. Après une descente encore bien vertigineuse le long d’un escalier, nous avons DSC06777 (2) vignetteemprunté un superbe chemin à flanc de montagne. En contre-bas, l’immensité de la forêt d’eucalyptus et de nombreux cacatoès blancs virevoltant dans les arbres et criant à gorge déployée. C’était vraiment dépaysant !

Le long du sentier, une sorte de brumisateur naturel a rendu notre balade d’autant plus agréable, car il faisait encore très chaud ce jour-là : depuis le DSC06754 (2) vignettehaut de la montagne, plusieurs petites cascades assez peu fournies en eau, mais très étendues, nous permettaient de profiter de leurs gouttelettes.

Après une bonne volée de marches pour reprendre un peu de hauteur, nous avons continué sur un chemin digne d’Indiana Jones, au milieu des points d’eau et des fougères. Il fallait sauter d’une planche à l’autre pour éviter de s’embourber dans un terrain devenu parfois trop humide. Une portion de sentier pour les vrais explorateurs ;-)

Après 2 jours caniculaires à monter et descendre plus de marches que jamais et à gambader au fond du canyon, nous avons quitté les Blue Mountains avec quelques courbatures! Une nuit à Sydney avant de rejoindre Adelaide d’où nous partirons pour notre dernière étape australienne, la très sauvage Kangaroo Island !

Les « Blue Mountains » (cliquez sur une photo pour agrandir)

Sydney

Après notre super road-trip en camper-van sur l’Ile du Sud de Nouvelle-Zélande, nous avions envie de nous posDSC05445 (2 vignette)er un peu. Alors, on a loué pendant 10 jours un appartement génial à Sydney (et bizarrement pas du tout cher pour la région!), non loin de la célèbre plage de Bondi.

Notre grande pause à Sydney nous a permis de profiter de tous les atouts qu’offrent une grande ville, avec notamment, un passage par la case shopping et coiffeur pour la gent féminine ;-) (les garçons ont préféré conserver leur chevelure, qualifiée de « gorgious » par une Australienne dès notre arrivée à l’aéroport).

DSC05704 (2) vignetteEt autant le dire tout de suite, nous sommes tous les 4 tombés sous le charme de cette ville. On a trouvé facile de circuler en transports en commun et de s’y balader à pied. On a bien aimé l’harmonie qui se dégageait de ce paysage urbain. Ca nous a amusés de prendre maintes fois les vieux ferries verts et jaunes pour traverser la baie. On a bien apprécié les grands parcs en plein cœur de la ville, les plages magnifiques aux eaux turquoises à quelques encablures du centre, la tDSC05578 (2) vignetterès belle baie et ses nombreux sentiers de randonnées. Et le truc que nous avons vraiment adoré : les perroquets multicolores et les gros cacatoès blancs en plein milieu urbain !

On s’est accordé quelques jours de pause pour pouvoir se reposer et avancer un peu sur le programme scolaire (ou plutôt essayer de rattraper notre retard…). Mais on en a quand même bien profité pour découvrir la ville.

On a bien sûr visité les les monuments emblématiques de Sydney : l’Opéra et le Harbour Bridge.

DSC05732 (2) vignetteOn a bien aimé se balader à Circular Quay, autour de l’Opéra, face à la mer. Et un après-midi, on a pris part à une visite guidée en français pour en apprendre un peu plus sur la construction de ce bâtiment si particulier. On a appris par exemple que l’Opéra était l’œuvre d’un Danois, qui avait choisi de créer une structure rappelant les voiles gonflées d’un bateau, que la construction avait duré 14 ans au lieu des 3 ans initialement prévus (avec un budget qui a totalement explosé en chemin, comme dans tout bon projet qui se respecte ;-) ) et que finalement l’architecte avait été évincé du projet avant la fin du chantier et qu’il n’avait jamais pu voir son œuvre terminée :-(

Nous voulions aussi pDSC05703 (2) vignetteasser une soirée au Concert Hall de l’Opéra. Au programme pendant notre séjour, Beethoven ou Goran Bregovitch. Après quelques hésitations, on a pris place dans une salle toute en effervescence pour écouter la très entraînante musique de Goran, accompagné de son orchestre des Balkans. Une soirée rock tzigane bien festive ;-) Le premier « vrai » concert des garçons qui chantent désormais la reprise de « Bella Ciao » en boucle. Notons qu’Hippolyte, fidèle à lui-même, a trouvé le moyen de s’endormir dans la salle de concert, alors que la fête battait son plein et que les cuivres s’en donnaient à cœur joie !

DSC05718 (2) vignetteOn a aussi déambulé dans différents quartiers, juste comme ça, pour ressentir l’ambiance de la ville. Le quartier de Chinatown, très animé pendant le nouvel an Chinois. Le Business District, espace piétonnier, avec ses cadres bien habillés déjeunant sur le pouce, assis sur les marches, devant les hauts buildings modernes (un petit air de la Défense en été…). The Rocks, avec ses terrasses de café et ses bons restaurants (dont l’excellent « Fish at the Rocks » où nous avons honorablement fêté l’anniversaire de Charles autour de succulents plats de poissons et crustacés ;-) ).

Sur les conseils d’à peu près tous les gens qui sont passés par Sydney, nous sommes également allés au zoo, bien que ce ne soit pas trop notre truc. Et on a été très agréablement surpris ! On a pu découvrir beaucoup d’espèces vivant en Australie (kangourous, koalas, ornithorynques, grands crocodiles, etc.), les enclos étDSC05968 (2) vignetteaient grands et bien entretenus, mais surtout, la vue sur Sydney était tout simplement époustouflante car le zoo, accessible en télécabine, est situé sur les hauteurs, face au port et à l’Opéra.

On a également profité de 2 très belles journées ensoleillées pour partir en rando sur les sentiers côtiers. Un après-midi à arpenter la « costal walk » qui débute avec la très célèbre plage de Bondi et ses légendaires surfeurs Australiens, puis conduit à la grande piscine d’eau de mer en surplomb de l’océan, avant de s’aventurer jusqu’à plusieurs autres plages plus DSC05466 (2) vignetteintimistes, mais aux eaux toujours aussi claires et turquoises (ah, l’Océan Pacifique et ses plages de rêve…).

Notre autre rando nous a fait visiter la côte qui s’étire entre Spit Bridge et Manly. Un chemin très agréable sur le bord des falaises, passant par le « bush », pour terminer sur la plage de Manly. On a rencontré beaucoup de gros lézards se délectant des rayons du soleil, pendant que nous peinions à avancer dans cette chaleur accablante ! Les criques étaient magnifiques et l’eau du Pacifique toujours aussi enchanteresse. Et pour nous rafraîchir unDSC06222 vignette peu, nous avons testé la piscine d’eau de mer en bord de plage. Nous sommes ensuite partis en direction du ferry qui nous ramerait au centre ville, et quelle ne fut pas notre surprise, lorsque nous sommes arrivés devant un restaurant nommé « Papi Chulo » (surnom « injustement » donné par les garçons et leurs cousins et cousines à leur grand-père paternel :-) ) !

Nous avons énormément apprécié notre séjour à Sydney. On ne pensait pas être autant séduit par cette grande ville. On s’est dit qu’on avait vraiment bien fait d’y rester 10 jours. Mais pas plus, car sinon, on ne serait peut-être jamais reparti…

Sydney (cliquez sur une photo pour agrandir)

Ile du Sud 2/2 (road trip en « camper-van »)

Trop jeunes pour avoir vécu l’époque de Woodstock, nous avons DSC04474 (2) vignettechoisi de nous rattraper en louant un petit camper-van pour 12 jours et partir en pleine nature, tels des Hippies, à la découverte de l’Ile du Sud en toute liberté.

C’est à Christchurch que nous sommes allés chercher notre camping-car. Nous avions imaginé le récupérer dans un grand dépôt, et notre surprise fut de taille lorsque nous sommes arrivés à destination… dans le jardin d’un papi. Nous avions réservé par Internet le dernier modèle « self-contained » disponible dans nos prix . Etre « self-contained », dans le jargon du campeur, signifie que le véhicule est équipé d’une « douche » et de toilettes, ce qui autorise le camping sauvage (sinon, on est contraint de s’arrêter dans des campings payants toutes les nuits). Nous n’avions pas vu de photos de notre location et pensions innocemment que nous avions payé pour un gros camping-car tout confort avec micro-ondes, frigo etc. Et quand le papi nous a montré ce tout petit van qui sentait le chien mouillé (on pense qu’une famille de bobtails l’avaient loué juste avant nous), on lui a dit « non, non, on a réservé un camping-car ». Et il nous a répondu tout naturellement « ah non, c’est ça que vous avez loué ». Bon, d’un côté tant mieux, ce sera plus simple à conduire ! Et puis s’il fait froid, on se réchauffera.

Peu d’explications de la part du papi pour savoir comment s’en sortir avec la « maison-roulante » (notre seule expérience du camping-car était celle acquise auprès du modèle Playmobil que les garçons avaient eu le noël précédent notre départ). Il nous a confié les clés en nous disant simplement de « faire attention aux Chinois ». On n’a pas trop compris si c’était une blague ou pas… Alors on a souri bêtement et on est parti pour notre grande aventure !

Le niveDSC04087 vignetteau de confort était très sommaire, mais on avait tout le nécessaire dans nos 5m2 : deux lits sous le toit pour les enfants, un mini évier, une sorte de cabine de douche-toilette de 40cm de large, deux feux sur une gazinière et un mini bar en guise de frigo, une banquette arrière avec table escamotable transformable en une sorte de lit 2 places. Tout ça bricolé de bric et de broc par le papi. Parfait pour notre trip Hippies en fait ;-) [On vous expliquera plus en détail comment on a vécu là-dedans pendant 12 jours dans un article spécifique qui sera disponible dans la rubrique des Carnets de Monsieur Snitch et Barbischnuck].

Et nous voDSC04110 (2) vignetteilà partis pour notre road-trip sur l’Ile du Sud ! On a adopté un rythme un peu plus soutenu qu’à notre habitude pour voir tout ce que nous souhaitions voir. En général, on roulait 1h30/2h le matin, découvrant des paysages magnifiques, en pleine nature (ce qui nécessitait donc beaucoup d’arrêt photos !). Il y avait peu de monde sur la route. Seulement quelques camping-cars. On passait la journée à se balader dans des contrées qui ressemblaient à celles traversées paDSC03842 (2) vignetter les Hobbits, puis on reprenait la route en fin de journée pour 1h30/2h maximum et on se trouvait un coin pour la nuit, généralement près d’un point d’eau. Les garçons jouaient avec leurs arcs et leurs flèches pendant que les parents préparaient le repas (on avait quand même un super barbecue au gaz !). Puis on profitait du coucher du soleil dans un cadre chaque fois magique. On s’extasiait devant la nuit étoilée qui ne semblait être là rien que pour nous. Puis on profitait encore de ces décors superbes au réveil, DSC04951 vignettegénéralement dans la brume, et on reprenait la route. Avec chaque jour le même émerveillement devant toute cette nature, à perte de vue.

Notre première étape fut Pancakes Rocks et ses surprenantes DSC03542 vignetteformations rocheuses en bord de mer, sur la côte ouest. De grands rochers qui semblent constitués de sortes de crêpes empilées les unes sur les autres, comme leurs noms l’indiquent ;-) On se sent tout petit dans ce grand décor.

Nous sommes ensuite partis pour 3h nous balader dans le parc national de Punakaiki, vraiment très agréable. Nous avons été surpris de trouver ici une forêt tropicale très dense, composée en grande partie de fDSC03569 vignetteougères immenses, bien sûr, car on est est en Nouvelle-Zélande :-) Avec une jolie rivière le long du chemin. Et nous avons eu la chance d’apercevoir un weka, cousin du kiwi, se faufiler dans les buissons !

Nous avons établi notre camp au bout d’un chemin donnant accès à la mer, trouvé au hasard de notre route. Mais nous nous n’étions pas seuls car il s’agissait d’un spot bien connus des pêcheurs ! Et c’est ainsi qu’au pDSC03645 vignetteetit matin, notre voisin, un Français parti un an avec son amie faire le tour de la Nouvelle-Zélande en mini-van, est venu nous offrir un énooooome « snapper » pris dans la nuit. Un régal au barbecue puis en rillettes dans les sandwiches du lendemain :-) C’est aussi ça l’esprit camping sauvage.

DSC03680 vignetteOn est ensuite parti en direction du Glacier Franz Josef. Une balade de 3h, avec de belles cascades dès le début du sentier. Mais nous avons été un peu frustrés à notre arrivée de voir ce Ranger en carton, plus vrai que nature, nous indiquer qu’il fallait qu’on s’arrête là pour notre sécurité, à 700m de Franz que nous voulions voir de plus près.

Nous avons repris notre van, pour une autre balade autour du « Mirror Lake ». Le vent un peu trop présent ce jour-là froissait la surface du lac et de gros nuages coiffaient les montagnes… L’effet DSC03691 (2) vignette« miroir » du lac, tant vanté par les offices de tourisme, n’était donc pas à son paroxysme, mais la balade de 2h était tout de même bien agréable. Le soir, alors qu’on s’était trouvé un petit coin sympa en bord de mer, on s’est fait dévorer par des mouches de sable affamées. Vieux souvenir du Machu Picchu. Ni une, ni deux, on est remonté dans le van pour fuir ces horribles insectes et comme la nuit tombait, on a dû s’arrêter dormir en bord de « route » (heureusement ce sera la seule fois du voyage!).

Le lendemain, nous somDSC03751 (2) vignettemes allés à Wanaka pour une balade sympa de 3h, avec une très belle vue sur le lac depuis le haut des collines et nos amis les moutons en premier plan. Tout en haut, nous avons rencontré Nina et Xavier, un couple de Belges partis faire un tour du monde d’un an aussi, mais en commençant par l’Asie. Une chouette occasion d’échanger sur nos ressentis et de partager nos bons plans ;-)

Le soir, nous avons trouvé un endroit parfait pour dormir, en bordure de lac. Les canards, très enthousiastes à l’idée de partager un barbecue avec nous, se sont invités à notre table !

Nous avons passé la journée suivante à Queenstown au bord d’un lac (oui, encore un lac, il y en a plein sur l’Ile du Sud), haut lieu des activités de montagne « à sensations fortes ». On était à La Clusaz version Kiwi ! Et comme justement on commençait à désespérer de voir un kiwi en vrai, on a fait un touDSC03893 (2) vignetter au parc des kiwis où nous avons pu en observer quelques uns dans le noir (ce sont des oiseaux nocturnes très craintifs). Puis direction le téléphérique suivi du télésiège (en tongs, une première :-) ) pour des descentes en luge ! Une vue magnifique nous attendait depuis le sommet : le bleu intense du lac, les montagnes alentour, bref tout ce qu’on aime. On a passé une après-midi vraiment géniale. Et comme il fallait recharger un peu l’électricité de notre van (et aussi prendre une DSC04009 (2) vignettevraie bonne douche et se laver les cheveux), nous avons passé la nuit dans un camping payant, dans une ferme avec plein de moutons… et de lamas (ce sera notre seul camping payant en 12 jours!).

Départ le lendemain matin pour les Milford Sounds où nous avons fait une très belle croisière dans les fjords, jusqu’à l’entrée de la mer de Tasman. Paysages superbes encore une fois. Les mDSC04465 (2) vignetteontagnes immenses sortant de l’eau, les grandes cascades à flanc de roche et une brume très légère pour donner un caractère un peu mystérieux à ce lieu hors du commun.

Nous avons dormi près de Te Anau au milieu des montagnes, pour être prêts le lendemain à partir pour une rando de 4h menant à un très beau point de vue sur les sommets enneigés de la région. Et pour le soir, encoDSC04510 vignettere un coup de chance car nous avons trouvé une fois de plus un chouette spot de camping sauvage près d’un lac. Toujours aussi agréable de pouvoir s’arrêter en pleine nature.

Le lendemain, nous n’avons pu résister à un nouvel arrêt à Queenstown qui se trouvait à nouveau sur notre chemin. Mais cette fois-ci, nous avons opté pour une croisière sur le lac avec visite d’une ferme élevant pas moins de 28 000 moutons ! On nous a expliqué comment les chiens rassemblaient les moutons ainsi que 2 ou 3 trucs sur les « merinos » et leur laine incroyable. Mais c’était un peu au pas de course à notre goût. En revanche, nous n’avons pas été déçus par la traversée en bDSC04625 vignetteateau : la couleur de l’eau du lac nous a réellement surpris ! Verte, bleue, turquoise, selon les endroits. Et si claire qu’on en voyait le fond.

Pour profiter encore un peu de Queenstown que nous n’avions décidément pas envie de quitter, nous nous sommes posés au bord du lac en fin de journée, observant les canards plongeurs.

Le soir, comme à notre habitude, camping sauvage au bord d’un lac (oui, encore un autre lac;-) ). Et cette fois-ci, l’appel de de la trempette étant trop fort, on s’est baigné malgré les 10°C de l’eau !

Nous sommes partis le lendemain vers le Mount Cook, plus haut sommet de Nouvelle-Zélande, du haut de ses 3700m. Un paysage à couper le souffle qui nous a valu un certain nombre d’arrêts photos ! Le décor nous semblait irréel. L’un des plus beaux, selon nous, depuis notre déparDSC04962 (2) vignettet. Au premier plan, des herbes sauvages, dans un doux mélange de jaune et vert, puis un lac turquoise et enfin le Mount Cook, se dressant au loin, dévoilant son sommet enneigé. Il semblait flotter à l’horizon sur le lac. Et les nuages bas, frôlant l’eau, ajoutaient au charme de la scène. On est resté planté là sur le bord de la route, bouche bée. C’était pour nous une image « carte postale » de Nouvelle-Zélande.

Remis de nos émotions ,-) , nous sommes partis pour une balade de 3h l’après-midi, au milieu des herbes sèches très hautes, avec en toile de fond, les monts enneigés dévoilant au fil du sentier des glaciers DSC05066 (2) vignettesuperbes. On était vraiment dans le décor du Seigneur des Anneaux, guettant les Elfes et les Hobbits, n’attendant plus que Gandalf au détour du chemin.

Nous avons passé la soirée sur une site de camping sauvage très fréquenté au pied du Mount Cook. Dans le camping-car à côté du notre, un couple de Français super sympas avec leur petit garçon, ayant vécu 4 ans à Sydney et préparant leur retour en France. On a papoté un bon bout de temps avec eux, l’occasion de prendre de bonnes infos sur notre prochaine destination !

Le jour suivant, nous avons fait une autre petite rando de 3h pour approcher le Mount Cook d’un peu plus prèsDSC05208 (2) vignette et découvrir avec amusement que cette grande montagne avait 2 gros yeux et un nez ! Puis une soirée au bord d’un lac turquoise, comme seuls au monde. Et par la fenêtre du van, il y avait le Mount Cook « à la télé ».

Le lendemain, direction un autre lac (oui, oui, encore un autre!) : le lac Tekapo. Changement de décor pour un paysage très sec qui nous a rappelé un peu le Pérou. Des couleurs ocres, des herbes sèches et un paysage plus minDSC05248 (2) vignetteéral, avec de grands sommets enneigés au loin. Encore un chouette endroit pour une belle balade de 4h jusqu’à l’observatoire où nous sommes restés bluffés devant les touristes Chinois montés en bus et prenant la pose devant le lac comme des top-models ;-) On avait l’impression de revoir le sketch d’Antoine de Caunes et José Garcia incarnant « Cindy Trop Forte » !

Nous avons rendu le lendemain matin notre camper-van, non sans émotion. Notre compagnon de 12 jours. Pas une défaillance technique malgré les apparences douteuses :-)

Nous avons passé notDSC05358 (2) vignettere dernière journée à Christchurch, la plus grande ville de l’Ile du Sud, dont le centre a été totalement détruit dans un terrible tremblement de terre survenu en 2011. La ville se remet doucement et il y régnait une ambiance très singulière. D’innombrables chantiers et échafaudages, des containers en guise de boutiques dans le petit quartier nommé « Re:Start » et beaucoup d’œuvres artistique pour donner de la couleur et montrer que la vie est bien là. Le jeu d’échecs géant sur la place de ce qu’il reste de l’éDSC05403 (2) vignetteglise aura fait le bonheur des garçons. Puis un moment passé dans un parc génial et un espace dédié au Lego ont permis de terminer bien agréablement notre aventure néo-zélandaise.

L’Ile du Sud en camper-van restera certainement l’une de nos étapes coup de cœur de ce grand voyage. Etre en pleine nature, traverser des paysages superbes, des lacs, des montagnes, des randos, et surtout profiter de cette liberté que nous a offert ce camper-van, sans subir les contraintes que nous avions imaginées en lisant les retours d’expérience d’autres voyageurs. Mais allez, maintenant, il est temps d’aller voir les kangourous !

Ile du Sud en camper van (cliquez sur une photo pour agrandir)

Ile du Sud 1/2 (fin du road trip en voiture)

Nous avons quitté Wellington au petit matin pour embarquer avec notre voiture sur un ferry en direction de l’Ile du Sud. Après 3h de traversée sur un énooooorme bateau où il y avaiDSC03013 vignettet même une petite salle de cinéma, une immense aire de jeux pour enfants et plusieurs salles de restaurants avec des musiciens, nous sommes arrivés à Picton. Au départ, nous pensions laisser notre voiture à Wellington et louer un camper-van à Picton pour sillonner l’Ile du Sud, mais comme on s’y est pris un peu tard, aucun véhicule n’était plus disponible. Nous avons donc décidé de continuer notre road-trip en voiture pour 3 jours supplémentaires et de prendre notre camper-van à Christchurch, une ville un peu plus grande, située au sud-est de Picton où il restait encore par chance un petit camping-car.

Dès notre arrivée, nous avons été surpris par la différence de paysage entre les 2 îles. L’Ile du Sud s’est dévoilée bien plus montagneuse et bien plus sauvage dès les premiers instants. Et nous sommes tombés sous le charme assez rapidement.

Nous avons passé 2 nuits dans un cottage en pleine nature près du parc national Abel Tasman, situé au bord de la mer… de Tasman ! Le parc Abel DSC03033 vignetteTasman, très réputé pour ses randonnées, n’est pas accessible en voiture. C’est donc en bateau que nous sommes partis tôt le matin pour nous faire déposer un peu plus loin sur la côte, avec au préalable un petit arrêt photo devant le rocher « star » du coin qui ressemble à une grosse pomme coupée en deux et donc nommé la « split apple » ;-)

Nous avons ensuite découvert le parc à pied, une belle rando de 5h sur un sentier côtier, alternant passages en forêt et suDSC03113 vignetter de jolies plages sauvages. Le temps était assez couvert mais les paysages étaient déjà bien agréables. Beaucoup de chouettes points de vue alliant une mer turquoise et vert émeraude très calme et une forêt dense au vert profond. On imagine le cadre idyllique de ces lieux lorsque le soleil est de la partie !

En attendant notrDSC03220 vignettee bateau de retour, nous avons tenté une baignade dans l’eau qui nous avait était présentée comme « très chaude » puisque c’est l’été. Et comme toujours, tout est relatif ! Très chaud en Nouvelle-Zélande, c’est 18-20°C. Alors on s’est juste trempé vite fait et puis on a construit des cabanes, à la mode des Maoris :-)

Le lendemain, nous somme partis pour Kaikoura. située sur la côte est. La route était superbe, les paysages côtiers vraiment magnifiques. Juste avant d’arriver à Kaikoura, on a garé notre voiture, et, sur les conseils de voyageurs glanés sur le web, on a suivi un cours d’eau remontant jusqu’à une cascade. Le « spot »DSC03233 vignette est connu comme terrain de jeux des jeunes otaries ! Ce n’était pas la « saison » mais on a tenté notre chance et on a bien fait ! Juste à notre arrivée, nous sommes tombés nez à nez avec une otarie courageuse bien décidée à remonter la rivière à contre-courant. Nous l’avons suivie, aussi discrètement que possible et avons pu l’approcher de très près. C’était vraiment drôle de trouver une otarie en pleine forêt !

L’après-midi, noDSC03267 vignetteus sommes partis depuis Kaikoura pour une rando de 3h, d’abord en surplomb de la mer du haut des falaises, puis avec un retour par la plage et ses rochers. Une balade très agréable, d’autant que nous avons pu rencontrer énoooooormément d’otaries ! Elles étaient partout ! Certaines, affalées sur les rochers, se doraient au soleil, d’autres, bien cachées entre les rochers, roupillaient tranquillement.

Avouons-le, nous ne les avions pas vues au début. Les garçons sautaient de rocher en rocher, lorsque, tout à coup, un rugissement DSC03289 vignetteincroyable, puis une tête qui sort, toutes dents dehors. Cri strident puis saut de cabri de la part d’Hippolyte qui a bien failli marcher sur la tête d’une otarie ! Alors, ensuite, on a fait plus attention, car c’est quand même gros une otarie. Et ça crie fort en plus.

Nous avons terDSC03405 vignetteminé notre balade en traçant notre chemin en fonction de ces grosses bêtes tellement marrantes. Sautant par-ci, par-là pour éviter de leur écraser les moustaches. Zigzaguant entre les rochers en se faisant régulièrement surprendre par une grosse frimousse. Et s’approchant parfois un peu plus pour garder une photo souvenir de cette rando hors du commun !

Nous avons passé une dernière nuit à la campagne, chez des fermiers éleveurs de moutons, avant de rendre notre voiture à Christchurch où nous attend notre compagnon de voyage pour les 12 jours suivants : à nous l’Ile du Sud en camper-van !

Ile du Sud en voiture (cliquez sur une photo pour agrandir)

Ile du Nord (road trip en voiture)

Après la Polynésie FraDSC01276 vignettençaise, nous avons pris la direction de la Nouvelle-Zélande, le pays des Kiwis ! Voilà, ça y est, nous sommes à la moitié de notre voyage, au point qui sera pour nous le plus éloigné de la France, à près de 19 000 km de Paris !

Pour rejoindre cette contrée lointaine, nous avons embarqué dans un avion depuis Papeete le 15 janvier au matin, et après 5h30 de vol, nous sommes arrivés à Auckland… le jour suivant ! Eh oui, nous avons passé la célèbre ligne de « changement de date » située en plein Pacifique. Nous avons donc « perdu » une journée (heureusement cDSC01256 vignettee n’était l’anniversaire d’aucun d’entre nous!). Et si nous avions tourné dans l’autre sens, nous aurions pu revivre notre journée. Un petit côté « Retour vers le futur » ou « Un jour sans fin » ;-)

Pour découvrir la Nouvelle-Zélande, on a choisi de commencer par louer une voiture pour se balader sur l’Ile du Nord, puis de louer un petit camping-car pour voyager à travers l’Ile du Sud, beaucoup plus sauvage.

A notre arrivée à Auckland, notre vieux copain de lycée EnguerrDSC01304 vignetteand, désormais devenu un vrai kiwi, nous attendait. Nous avons passé le dimanche après-midi en sa compagnie pour faire nos premiers pas dans ce nouveau pays. Une petite balade sur les quais, puis sur le haut d’un des nombreux volcans qui entourent la ville pour prendre de la hauteur et admirer la vue.

Le lendemain, hop, en voiture pour démarrer notre road-trip de 12 jours sur l’Ile du Nord ! Nous ne restons que 27 jours en Nouvelle-Zélande et il y a tant à voir, que contrairement à nos habitudes, notre programme va être serré cette fois-ci.

DSC02790 vignetteLa Nouvelle-Zélande est située à la jonction des plaques Australienne et Pacifique, et on le ressent bien quand on est sur l’Ile du Nord : l’activité géothermique y est très importante et le paysage particulièrement volcanique. De quoi offrir des paysages vraiment inhabituels tout au long du voyage !

Pour débuter notre périple, direction la péninsule de Coromandel où nous avons découvert avec beaucoup d’amusement la Hot Water Beach. Sur la plage, à un endroit bien précis, si on creuse un tout petit DSC01406 vignettepeu, on tombe sur des sources d’eau très très chaude (plus de 60°C !). Tout le monde se retrouve donc 2 heures avant la marée basse, quand l’eau commence à descendre, équipé de grandes pelles pour façonner son spa et de seaux pour aller chercher un peu d’eau froide et la mélanger à l’eau brûlante située sous le sable ! On est donc arrivé à 8h, et on s’est pris au jeu avec beaucoup de plaisir. On a creusé, creusé, creusé, puis, quand notre piscine commençait à ressembler à quelque chose, paf une grosse vague est venue chambouler tous nos projets de relaxation. Alors on a creusé à nouveau, puis, ziou, une autre vague ! Bref, le mythe de Sisyphe version Kiwi ;-) Au final, on DSC01509 vignettea quand même réussi à se poser quelques minutes dans notre spa, et on est reparti avec beaucoup d’ampoules et de bonnes courbatures ! Mais on doit avouer qu’on s’est tous bien amusé dans cette ambiance vraiment sympa :-)

Nous sommes ensuite partis pour une courte marche sur la falaise pour découvrir les formation rocheuses incroyablement sculptées par la mer, à Cathedral Cove. Un agréable momDSC01581 vignetteent sur la plage, à se reposer dans un chouette décor pour les plus grands et à courir sur le sable en évitant les grosses vagues pour les plus jeunes (certains avaient plus creusé que d’autres le matin ;-) )

Nos 2 fans du Seigneurs des Anneaux avaient largement plébiscité la Nouvelle-Zélande lorsque nous avons préparé notre voyage, car les films ont été toDSC01650 (2)urnés ici. Notre road-trip ne pouvait donc pas manquer un petit arrêt à Hobbiton, village des Hobbits, construit en pleine nature, au milieu de superbes collines verdoyantes. Une belle après-midi à se balader (un peu au pas de course, visite guidée oblige!) dans les décors de ces films tant appréciés, au milieu des jolies maisonnettes. Et on a bien ri quand un couple d’Asiatiques a pris dDSC01687 (2)es photos des garçons devant une maison, puis nous a dit en anglais « c’est parce qu’ils ressemblent vraiment à des Hobbits ! ». Les pieds poilus en moins. On enverra leur candidature au prochain casting :-)

Nous avons ensuite repris la route, direction Waitomo Cave et Glow-worm Cave, 2 grottes surprenantes. A Waitomo Cave, on est descendu dans le noir à plus de 60m de profondeur, le long d’un immense escalier en colimaçon. Une belle balade de 1h30 nous attendait dans un décor sous-terrain : stalactites, stalagmites, DSC01993 vignettecolonnes, dentelles… Puis nous avons continué notre découverte des sous-sols néo-zélandais avec Glow-worm Cave, la grotte des vers luisants. Passée l’entrée et après quelques minutes de marche, on a embarqué dans un petit bateau, en silence, dans le noir le plus total. Et là, magie du lieu, on a levé nos têtes et des milliers de vers luisants dessinaient un ciel étoilé magnifique juste au-dessus de nous ! On a même pu les voir de près un peu avant de partir : ils ressemblent à des vers de terre mais produisent un long filament scintillant pour attirer les petits insectes. Et ce qui luit le plus, c’est leur « estomac » ! Un DSC02085 vignettemoment inoubliable. D’autant qu’à la sortie, de très hautes fougères bordaient le chemin : des « silver fern » ou « fougères d’argent ». C’étaient notre première rencontre avec ces plantes que l’on retrouve absolument partout en Nouvelle-Zélande !

DSC02458 vignetteNotre copain Enguerrand et son amie Agie nous ont rejoints pour notre étape suivante à Rotorua, une ville à l’odeur… singulière ! Eh oui, c’est une ville qui sent très très très fort le soufre ! Dans la région, l’activité géothermique est extrêmement importante et cela nous a beaucoup impressionné ! Nous avons passé une journée dans le parc de Wai-o-tapu à découvrir le long de kilomètres de passerelles très bien aménagées des décors hors du commun : mares de boue en ébulDSC02387 vignettelition (on aurait pu y apercevoir Shreck!), geysers en activité, piscines fluorescentes ou lacs aux couleurs surprenantes avec de petites bulles comme du champagne, dus aux différents composants chimiques présents. Bref, des paysages que nous n’avions encore jamais rencontrés. Le tout dans une odeur que nous avons eu du mal à oublier !

DSC02485 vignetteEt pour reposer un peu nos narines, nous avons opté le lendemain pour une rando dans la Redwood Forest, une belle forêt de pins. Certainement le seul endroit de la région où l’odeur de souffre n’a pas le dessus, ouf !

Ainsi mis en jambes, nous avons attaqué ensuite le plus célèbre treck à la journée de Nouvelle-Zélande : le Togariro Alpine Crossing ! On avait repéré cette grande rando depuis Paris et on s’était ditDSC02503 (2) que si on sentait les garçons suffisamment bons marcheurs, et si la météo était favorable, on tenterait le coup. Comme ce n’est pas une boucle, on a garé notre voiture très tôt le matin au parking d’arrivée puis on a pris un bus avec tout plein d’autres touristes pour partir à l’assaut des 20km de marche dans la montagne, à travers des paysages rendus célèbres par les films du Seigneur des Anneaux.

Nous sommes donc partis, plein d’énergie, un anneau en main (tressé à l’aide de brindilles de paille pour l’occasion), pour que DSC02689 (2)Frodon et Legolas (alias Hippolyte et Arsène) puissent accomplir leur mission en se débarrassant de l’objet de la discorde en haut du Red Crater. Après quelques heures de montée un peu raide, c’était chose faite ! Le cratère était superbe. Sa couleur, rouge vif, impressionnante.

S’en est suivie une desDSC02790 vignettecente sur un pierrier vraiment très abrupt où chacun a adopté sa technique pour ne pas trop déraper ! La terre, chargée de soufre à cet endroit, nous envoyait en fonction du vent son agréable parfum d’œuf pourri :-( Heureusement, le décor magnifique nous faDSC02805 vignetteisait oublier ce petit désagrément : nous avons passé 2 lacs aux eaux fluorescentes et de chaque côté du sentier, des fumerolles de geyser en activité s’élevaient dans les airs.

Nous avons ensuite continué dans un décor encore très minéral, totalement désertique. Pas la moindre végétation. Puis soudain, quelques herbes jaunes ont bordé le sentier. Un panorama grandiose sur le lac Taupo s’est offert à nous. Une petite pause pour profiter de DSC02975 vignettela vue, puis après quelques kilomètres de descente, nous sommes entrés, à notre plus grande surprise dans une forêt très dense au bout de laquelle nous attendait sagement notre voiture, garée quelques 8h plus tôt ! On aura marché 6h30, avec 1h30 de pauses. Finalement, ce treck n’était pas aussi difficile que nous l’avions imaginé en parcourant le web ! Les garçons ont été félicités par les autres randonneurs à leur arrivée ; nos Frodon et Legolas étaient fiers d’eux ;-)

Nous avons repris la route le lendemain pour rejoindre Wellington, dernière étape de notre road-trip sur l’Ile du Nord. Nous avons fait un petit tour à la vieille église Saint Paul, puis nous sommes partis au musée Te Papa entièrDSC03009 vignetteement dédiée à la Nouvelle-Zélande. Nous avons beaucoup appris sur la faune et la flore, mais surtout sur les phénomènes naturels qui touchent le pays et leurs causes géologiques. Il y avait beaucoup d’espaces très ludiques pour les enfants et le temps est passé si vite que nous y sommes restés jusqu’à la fermeture !

Allez, zioup, en route pour l’Ile du Sud maintenant !

Les couleurs de certains paysages de Nouvelle-Zélande sont surprenantes, voire surréalistes, comme vous le verrez sur ces photos -

Ile du Nord (cliquez sur photo pour l’agrandir)

Polynésie française (Moorea)

Nous avons quitté les Moais de l’Ile de Pâques tard dans la nuit et mauvaise surprise en arrivant à l’aéroport de Hanga Roa : le vol pour Papeete était susceptible d’être annulé à cause des très mauvaises conditions météo en Polynésie Française où un cyclone était attendu :-( . Finalement notre avion a pu décoller avec seulement un peu de retard, ouf !

On savait bien que c’était la mauvaise saison. Quand nous avons planifié notre voyage, on avait même hésité à faire ce stop en Polynésie Française. Puis on s’est dit que c’est si loin de Paris que ce serait dommage de ne pas tenter notre chance. Après une analyse de risques (comme dans tout bon projet qui se respecte ;-) ), nous avons décidé de séjourner 10 jours à Moorea (connue comme l’une des plus belles îles) et de ne pas pas faire de sauts de puce sur plusieurs îles, afin de nous poser un peu et de pouvoir profiter peut-être de quelques heures de soleil par ci, par là.

Nous sommes arrivés sous un temps maussade, et leDSC09013 vignettes prévisions météo étaient plutôt pessimistes car on annonçait 10 jours de fortes pluies et vents violents. Au final, le climat étant totalement déréglé, nous n’avons eu que 2 grosses journées de fortes pluies au début de notre séjour ! Merci « el niño » :-)

Une fois n’est pas coutume, nous avions loué une petite maison rien que pour nous, sur la plage, les pieds dans le sable. Devant la terrasse, un plDSC00170 (2) vignetteateau corallien, sur lequel les vagues venaient rouler leur écume. Le murmure de l’océan nous a bercé durant 10 jours pour notre plus grand bonheur. Nous avons pu profiter, en prime du pick up (quelque peu usé) du propriétaire pour pouvoir nous déplacer sur l’île, ainsi que des conseils de Sylviane, une vraie Polynésienne, voisine de la maison.

Le temps est passé trDSC09446 (2) vignetteès vite à Moorea. Pourtant, nos organismes qui avaient bien compris ô combien il serait important de profiter au maximum de chaque instant, s’étaient calés sur un rythme très matinal. Mais rien n’y a fait. Le temps file trop vite au paradis. Déjà, parce que le lagon est magnifique. Une gamme de turquoises jusqu’alors insoupçonnée, sous nos yeux, tous les jours, à quelques minutes seulement de la maison. Avec au loin un joli ruban blanc de vagues qui ne dépassent pas la barrière de corail, pour laisser au beau lagon toute sa quiDSC01038 (2) vignetteétude. Et puis, dans les terres, de belles montagnes, d’un vert intense. La douce odeur des ananas, des tipaniers, des hibiscus et du monoï sur les chemins.

En découvrant le lagon, les garçons étaient stupéfDSC09475 (2) vignetteaits eux aussi : « C’est tellement beau ! On dirait les photos dans les magazines quand il y a de la pub pour les vacances. Alors, ça veut dire que ça existe en « vraie vie » ! » Voilà, on était au paradis.

Durant notre séjour, nous avons passé le plus clair de notre temps dans l’eau. On est allé 2 fois au « lagoonarium », sorte de lagon-aquarium., commDSC00356 (2) vignettee son nom l’indique ;-) Un endroit superbe situé sur un minuscule motu (îlot), avec un accueil familial très agréable. On se gare sur le côté de la route, on prend son ticket puis la mamie appelle son mari avec un talkie-walkie et il vient nous chercher avec sa pirogue à balancier. On nous propose un petit faré (case) pour la journée, avec chaises longues, masques et tubas. Et puis, c’est parti !

Les activités ne manquDSC00710 (2)  vignetteent pas pour passer une excellente journée : parcours de snorkeling dans l’immense jardin de corail (heureusement des lignes et bouées permettaient de résister au courant vraiment très fort) où l’on peut admirer des fond sous-marins magnifiques et très poissonneux, balade en kayak, baignade avec les raies pastenagues friandes de câlins (que l’on a pu caresser comme de gentils toutous!), observation des requins à pointe noire qui passent tout près de nous (nourris 2 fois par jour par la famille polynésienne, bon, ça on ne cautionne pas trop). On a aussi vu des poissons multicolores, des DSC00924 vignettemurènes, des poissons trompettes, des coraux superbes… et un poisson pierre, gardé à l’écart dans un bassin (espèce venimeuse qui se cache dans le sable et sur lequel il ne faut surtout pas marcher).

Chaque fois, nous sommes arrivés à 8h30 pour profiter de la journée et chaque fois on nous a appelés à 16h pour nous dire que la dernière pirogue de la journée repartait… On a jamais vu le temps passer…

Nous avons égalemeDSC09459 (2)vignettent testé la plage idyllique de Coco Beach, située sur un petit motu, accessible en pirogue-taxi. Des eaux turquoises, tellement claires que l’on arrive à distinguer tous les poissons même avec plusieurs mètres de fond. Du sable blanc, si fin. Un lagon incroyable avec une vue magnifique sur les montagnes. On a passé la journée dans l’eau, à barboter, à suivre les poissons, au milieu des Polynésiens venus se détendre pour le week-end.

DCIM100MEDIAEt puis, on a fait une journée de bateau. Un petit tour avec seulement une autre famille à bord. On a nagé en pleine mer avec des raies et des requins (quand on pense qu’Hippolyte n’osait même pas caresser un chat avant de partir!). On s’est arrêté sur la plage de Coco Beach pour jouer dans le lagon. On a enfilé noDSC00064 (2) vignettes masques et nos tubas pour admirer les très beaux poissons d’un jardin de corail. Et pour finir, on a déjeuné sur une plage, les pieds dans l’eau. Encore une belle journée pour nous tous dans cet environnement paradisiaque.

Nous avons également profité de notre séjour pour nous poser un peu, faire quelques leçons d’école, aller à la plage, juste à côté, pour construire quelques châteaux de sable et se baigner un peu. Et puis nous avons profité de la maison qui était tellement agréable. Les garçons se prenaient pour des DSC01116 (2) vignetteaventuriers dans leur tente bricolée avec des paréos, veillant sur leur feu de camp, grimpant dans les arbres, pendant que d’autres se reposaient dans le hamac.

L’appel du lagon a été plus fort que notre envie de rando durant ce séjour, mais on a quand même enfilé nos chaussures de marche pour aller voir, un matin, à quoi ressemblait l’île vue d’en haut. Bien sûr, c’était très beau. Et la bonne surprise, en descendant, sur le sentier, DSC01004 (2) vignettesde nombreux arbres fruitiers nous attendaient : mangues, énoooormes pamplemousses, citrons verts… De quoi se faire une belle cure de vitamines avant notre départ.

Nous avons quitté Moorea le cœur serré et avons rejoint Papeete où nous avons passé l’après-midi et la soirée avant de reprendre l’avion : séance ciné pour voir Star Wars 7 (c’est le seul endroit où on pouvait le voir en français!), puis dîner sur une place près du port dans un lieu très apprécié des Polynésiens, où l’on s’attable dans une ambiance familiale à côté des « roulottes » (food-trucks) qui servent toutes sortes de plats : poisson cru, grillades, crêpes, nourriture asiatique…

Vous l’aurez compris, on a vraiment adoré notre séjour en Polynésie. Moorea est réellement un endroit magique… Notre seul regret : que ce petit coin de paradis soit aussi loin de Paris… Heureusement, pas le temps de déprimer, car un autre pays nous attend, et il a l’air très chouette : direction la Nouvelle-Zélande maintenant !

Moorea (cliquez sur une photo pour agrandir)

Ile de Pâques (Rapa Nui)

Pour aller « du bout du monde » jusqu’ « au milieu de nulle part », il nous a fallu pas moins de 2 jours de voyage ! Il faut dire que l’Ile de Pâques est l’île habitée la plus isolée au monde : en plein PDSC07927 en 800 pixelsacifique, à 3700km des côtes chiliennes, à 4000km de la Polynésie Française, avec comme plus proches voisins les habitants de l’île de Pitcairn à plus de 2000km. Depuis Ushuaia, on a d’abord pris un bus 12h durant pour rejoindre la ville de Punta Arenas en Patagonie chilienne : de la route, les 2 postes frontières à franchir, un bras de mer à traverser à l’aide d’un ferry, puis encore de la route. On a passé une petite nuit sur place avant d’enchaîner plus de 10h de DSC08036 (2) en 800 pixelsvol (avec 2 escales) pour atteindre la tant attendue Rapa Nui. Le voyage est finalement vite passé (peut-être parce que l’on commence à avoir l’habitude des grands trajets) et les garçons ont eu le privilège de visiter le cockpit de l’un des avions !

Nous sommes arrivés tard dans la nuit à l’aéroport de Hanga Roa, l’unique ville de l’île de Pâques. Paula et Leo, qui nous louaient une petite « cabaña » au fond de leur jardin, nous attendaient avec un grand sourire et des colliers de fleurs pour nous souhaiter la bienvenue, à la mode polynésienne, histoire de nous mettre dans l’ambiance.

Nous sommes restés 7 jours à Rapa Nui et nous avons appris énormément sur ce lieu dont on ne connaissait franchement pas grand chose ! Pour commencer, précisons que Rapa Nui, c’est le « vrai » nom de l’île de Pâques qui a été baptisée ainsi car le premier explorateur européen a accosté sur cette île… un dimanche de Pâques (eh non, l’Ile de Pâques ne s’appelle pas ainsi parce que les grandes statues sont en chocolat comme le pensait initialement Hippolyte ;-) ).

Durant notre séjour, DSC08055 en 800 pixelsnous avons bien sûr profité de toute cette nature qui s’offrait à nous pour marcher un peu. Dès le premier jour, nous avons fait une belle rando de 8h pour atteindre le sommet de l’un des 3 principaux volcans de l’île puis revenir au village en traversant les grandes prairies d’herbes sèches. Un beau décor, composé de terres vert pâle et d’un océan bleu profond qui s’étendait à perte de vue. Sur notre chemin, quelques vaches et de très nombreuxDSC08073 (2) en 800 pixels chevaux, à l’état sauvage pour la plupart, cherchant désespérément un peu d’herbe fraîche, si rare après la saison des pluies.

Pour mieux comprendre ce lieu mystérieux et chargé d’histoire, nous avons demandé à Leo, notre hôte, vrai Rapa Nui d’origine, de nous faire visiter son île. Nous avons passé la journée avec lui et avons appris tant de choses grâce à cet homme passionné, intarissable sur le sujet, connaissant les moindres recoins de l’île et tous ses petits secrets. Nous avons visité avec lui le village cérémoniel d’Orongo où se tenait chaque année entreDSC08117 en 800 pixels le 18ème et le 19ème siècle la cérémonie de Make-Make, l’homme-oiseau. Un représentant de chaque clan descendait de la falaise, nageait jusqu’au motu (îlot) face au village pour aller chercher le premier œuf de sterne (hirondelle de mer) de la saison. Le vainqueur offrait à son clan le règne pour l’année.

Nous avons éDSC08727 en 800 pixelsgalement visité plusieurs sites où se dressaient des Moais, ces grandes statues dédiées aux ancêtres, sculptées dans la roche volcanique puis érigées sur un ahu (plate-forme), dos à l’océan, pour veiller sur les familles de l’île. Sur Rapa Nui, on trouve environ 800 Moais. Certains ont été restaurés, d’autres sont à terre, parfois brisés. La roche est très fragile et beaucoup de Moais ont été abîmés durant les guerres tribales. C’est par choix, en souvenir de cette période difficile, qu’ils ont été laissés en l’état. Se retrouver là, face à ses grandes stDSC08239 (2) en 800 pixelsatues était très impressionnant. Les sites bien préservés étaient réellement magiques ; une atmosphère singulière se dégageait des lieux.

Léo nous a aussi raconté avec beaucoup d’émotion l’histoire de « l’ami volé », un Moai parti en bateau avec les Anglais, à l’heure où l’île leur appartenait. Le Moai le plus symbolique, le seul sculpté dans du basalte, trône aujourd’hui dans une salle du British Museum. Leo et Paula ont réalAffiche Leoisé l’année dernière un documentaire, dont ils feront prochainement la promotion au Chili puis en Europe, pour sensibiliser sur ce sujet et tenter de faire revenir ce Moai à Rapa Nui. Les garçons se sont pris de passion pour cette histoire et ont déjà élaboré plusieurs stratégies pour que « l’ami volé » réintègre son ahu au plus vite ;-)

Nous avons ensuite fait un tour à la carrière de fabrication des Moais. Ils étaient tous façonnés dans un même lieu, à même la roche. Les Moais étaient d’abord sculptés côté « face ». On les détachait ensuite de la rochDSC08241 en 800 pixelse, puis ils étaient descendus dans un immense trou, et placés debout, pour pouvoir être taillés côté « dos » . C’est une fois terminés qu’ils étaient transportés jusqu’à leur ahu, en utilisant la technique dite « du frigo » qui consistait à les déplacer en position debout par à coup à droite puis à gauche. Compte tenu de leur taille et de leur poids, cette opération délicate pouvait prendre plusieurs mois et la casse en chemin n’était pas rare !

La fabrication des Moais a été stoppée nette au moment des guerres tribales, si bien que de nombreux Moais en cours d’élaboration ont été laissés un peu partoutDSC08281 (2) en 800 pixels dans la carrière : certains sont encore dans la roche, d’autre avaient déjà été déplacés dans de grands trous, aujourd’hui comblés de terre et recouverts d’herbe, si bien qu’il n’y a plus qu’une tête qui dépasse :-)

Et pour terminer notre tour de l’île en beauté, nous avons passé la fin de journée sur la plage de sable blanc de l’île, doDSC08478 (3) en 800 pixelsnt nous ne soupçonnions pas l’existence ! Un lieu magnifique, aux eaux turquoises comme on les imagine en plein Pacifique, quelques cocotiers et, totalement insolite, un ahu avec ses Moais pour parfaire ce décor incroyable.

Le soir du réveillon, nous avons rejoint les Rapa Nui et les  touristes en bord de mer pour assister au spectacle de musique et danse traditionnelles, suivi d’un chouette feu d’artDSC08529 en 800 pixelsifice. Une ambiance polynésienne comme on en rêvait. Les hommes, avec leur guitare inversement proportionnelles à leur imposante carrure. Les danseuses, toutes jolies et souriantes. Tout le monde autour de nous avait sa belle couronne de fleurs sur la tête. C’était vraiment dépaysant d’être là pour fêter le nouvel an ! Un souvenir inoubliable pour nous tous.

DSC08672 (2) en 800 pixelsLe lendemain, pour bien commencer l’année, nous avons assisté à un autre spectacle traditionnel. Arsène est resté bouche bée devant toutes ces petites guitares polynésiennes. Et Charles nous a offert notre premier fou rire familial lorsque, pris de cours, il s’est retrouvé sur la scène avec une danseuse pour un déhanché mémorable de 2 longues minutes ! On en rit encore ;-)

Fidèles à nos habitudes, nous avons chaussé nos godillots dès les premiers jours de janvier pour aller explorer une autre partie de l’île à pied. Une rando sous un soleil de plomb, menant à DSC08802 en 800 pixelsune petite grotte vraiment exceptionnelle. Nous avons eu beaucoup de mal à la trouver tant l’entrée était discrète ! C’est grâce à un couple de touristes espagnols que nous avons finalement réussi. Mais devant l’étroitesse du passage, nos compères ont beaucoup hésité à s’y aventurer. C’est vrai qu’il ne fallait pas être claustrophobe ! Mais nous, nous avions un excellent guide. Un chien nous avait accompagné depuis le début de la balade (eh oui, il y a des chiens guides touristiques sur Rapa Nui qui ne manque décidément pas de surprises!) et s’était engouffré sans crainte le premier. Nous l’avons suivi et avons été ébahis, au bout de quelqDSC08867 en 800 pixelsues mètres, devant la vue magnifique sur le bleu de l’océan qu’offraient les deux belles « fenêtres » intérieures. Un lieu parfait pour faire des photos rigolotes en jouant avec nos silhouettes ;-)

La visite de tous ces sites nous a réellement émerveillés. C’était assez fou de se retrouver là, au milieu du Pacifique, dans cette atmosphère mystérieuse, chargée d’histoire et de symboles. Si bien DSC08974 (2) en 800 pixelsque nous avons loué une voiture le dernier jour pour tenter de voir le soleil se lever sur le site des 15 Moais, pour refaire le tour de l’île et profiter une dernière fois de la magie des lieux.

On est reparti enchanté de ce lieu vraiment incroyable dont on ne connaissait rien, à part les quelques célèbres clichés des grandes statues. Et pour continuer notre périple polynésien, direction maintenant Moorea pour 10 jours au bord du lagon !

Ile de Pâques (cliquez sur une photo pour agrandir)

Ushuaia

Dernière étape de nDSC06852 en 800 pixelsotre séjour en Argentine : Ushuaia ! On connaissait bien ce nom avant d’y venir, mais ça nous évoquait plus un gel douche ou une émission de télé que la « ciudad del fin del mundo ». On avait hésité à y passer car beaucoup critiquent cette destination et en reviennent déçus. Et puis on s’est dit que ce serait quand même dommage d’être si près (un peu moins de 1000km de notre précédente étape) et de ne pas aller voir la ville la plus australe du monde. A ce propos, notons qu’il y a débat car Puerto Williams au Chili est 5km plus au sud, mais les Argentins disent que ça compte pour du beurre car c’est une base militaire et scientifique et non une vraie ville. Quoi qu’il en soit, nous, on a bien aimé Ushuaia!

Nous avons passé 4 jours dans une auberge de jeunesse sans grand confort, avec une salle de bains commune qui n’invitait pas à la douche quotidienne. Du coup, ça sentait le lion de mer dans le salon. Mais quand on est au bout du monde, on est prêt à accepter certaines choses ;-) Et comme nous a si bien dit un voyageur hollandais rencontré quelques semaines auparavant « Le confort, tu l’as chez toi! ». C’est pas faux.

DSC06907 en 800 pixelsOn avait tous très envie de faire une balade en bateau sur le canal de Beagle pour aller voir les lions de mer (des vrais ;-) ), les cormorans, regarder depuis l’eau les belles montagnes enneigées et s’approcher du phare du bout du monde. Il y avait l’embarras du choix sur le port : petite embarcation, catamaran, voilier, gros bateau de 100 personnes… Nous, on a préféré réserver notre tour sur un petit bateau de 10 personnes. Et nous avons été très très heureux de notre choix ! Le guide et le capitaine étaient super sympas et sont entrés sans difficulté dans notre top des gens les plus cool que nous avons rencontrés.

Nous sommes partis 4DSC07137 en 800 pixelsh en mer avec d’autres touristes espagnols et argentins. Après avoir observé depuis le bateau les lions de mer, les cormorans et bien sûr « le phare des éclaireurs », nous sommes descendus sur une petite île, autrefois habitée par les Yamanas (ils peuplèrent les îles du détroit de Magellan il y a quelques 6 000 ans). Notre guide nous a expliqué que les Yamanas vivaient nus et qu’ils se protégeaient du froid en s’enduisant le corps de graisse de baleine (avis aux amateurs :-) ). Pour se réchauffer, ils veillaient attentivement sur leur feu qu’ils transportaient partout avec eux. DSC07406 en 800 pixelsLorsqu’ils se sont approchés des îles du canal de Beagle, les premiers explorateurs européens, voyant plusieurs colonnes de fumée, ont choisi de baptiser la région « terre de fumée ». Puis, s’apercevant qu’il s’agissait en réalité du feu des Yamanas, ils ont préféré modifier le nom en « terre de feu ». On a bien fait de venir à Ushuaia, on en a appris des choses ;-)

Comme on avait tous été très sages sur l’île pendant les explications de notre guide, petit surprise fort appréciée à notre rDSC07466 en 800 pixelsetour sur le bateau : le capitaine nous avait préparé un chouette apéro. Olives, fromage, saucisson et bière pression pour le réveillon ! Ambiance festive en ce 24 décembre à bord du petit bateau « El Che » !

DSC07380 (2) en 800 pixelsEt pour parfaire cette excursion au bout du monde, le capitaine a proposé aux garçons de prendre la barre sur le chemin du retour. Ils ne se sont pas fait prier, et pour la première fois de leur vie, ont eu la joie de diriger un bateau… sur le canal de Beagle en plus ! Un beau cadeau de Noël dont ils se souviendront certainement longtemps.

Nous avons ensuiteDSC07498 en 800 pixels passé la soirée en toute simplicité à l’auberge de jeunesse. On a un peu raté le coche pour trouver quelques ingrédients et se concocter un plat de fête (tous les commerces ont fermé très tôt), alors, on a cuisiné des empanadas, bien sûr !

DSC07529 en 800 pixelsLe matin de Noël, les garçons ont été ravis de voir que le Père Noël avait bien fait un détour par le bout du monde pour leur apporter de petites figurines faciles à transporter dans leur sac à dos de routards ;-)

Nous sommes ensuite partis pour la journée passer Noël avec les pingouins. Un vieux rêve pour certains d’entre nous (ou plutôt certaine :-) ). Un rêve tout neuf pour d’autres. Après 2h à bord d’un camion 4×4 sur une piste accidentée, nous avons DSC07546 en 800 pixelsembarqué dans un petit zodiac pour l’île des pingouins. Pour ne pas déranger cette colonie de 20 000 individus, seuls 40 touristes par jour sont autorisés à venir leur rendre visite, et par groupe de 20 personnes uniquement.

Ce jour-là, 3 espèces différentes étaient présentes sur l’île. Ils étaient vraiment mignons ces petits pingouins. On aurait pu rester des heures à les regDSC07583 (3) en 800 pixelsarder se déplacer de façon rigolote, à danser, plonger, chanter, à sortir leur tête de leur nid-terrier où ils gardaient au chaud leur progéniture (nous, on a eu bien froid, mais on n’a pas osé s’inviter dans leur terrier :-) ). Un Noël bien différent cette année, qui restera un excellent souvenir pour nous tous.

DSC07880 en 800 pixelsPour notre dernière journée à Ushuaia, on est parti randonner dans le parc de la terre de feu. Une belle balade de 15km sur le sentier côtier, avec de beaux passages en forêts et près des barrages de castors. Au détour du sentier, une jolie crique, et là, surprise ! Le dernier des Yamanas était bien là, en chair et en os… et en slip. Il se baignait dans le canal de Beagle, bravant le froid. Vision totalement décalée. NoDSC07901 en 8000 pixelsus on avait nos coupe-vent, nos bonnets et nos gants et ce touriste était torse nu. Même pas la chair de poule. On est pas tous égaux. Peut-être était-il enduit de graisse de baleine ?

On a également fait une découverte végétale assez surprenante, appelée le « pain de l’indien » (car les Yamanas en mDSC07884 en 800 pixelsangeaient). Il s’agit d’un champignon orange en forme de boule qui parasite les arbres. Pour se défendre, les troncs et les branches gonflent et forment une sorte de boursouflure, afin d’éjecter ce parasite, ce qui donne aux arbres des formes surprenantes. Il y en avait partout sur le chemin !

La fin de la DSC07922 en 800 pixelsbalade était moins sympa car le sentier rejoignait la route RN3 et ses cars de touristes, débarquant par centaines pour s’immortaliser devant le panneau marquant la fin de la plus grande route au monde (la route panaméricaine), puisqu’elle relie l’Alaska à Ushuaia !

Et pour terminer notre séjour et trinquer à la santé des beaux paysages de l’Argentine découverts durant ces 40 jours, nous sommes allés dîner dans un restaurant qui aurait pu être celui de Bob l’Eponge (quelle belle référence !), tant le « crabe géant » était à l’honneur sur la carte.

Un grand trajet nous attend désormais pour rejoindre l’Ile de Pâques, au milieu du Pacifique, et partir à la rencontre des Moais, ces statues immenses qui veillent sur leur île.

Ushuaia (cliquez sur une photo pour agrandir)
« 1 de 3 »

El Chalten et le Fitz Roy

Depuis El CalafaDSC06079 (2) en 800 pixelste, on a pris un bus durant 3h pour se rendre au nord du Parc des Glaciers, à El Chalten, petit village situé au pied du Mont Fitz Roy. Pas un village croisé sur la route. Personne. Juste quelques guanacos (cousins sauvages des lamas) et un très grand condor.

Connue comme étant « le paradis des randonneurs », la région est magnifique, mais la météo, assez instable, peut venir perturber la balade. Quelques jours auparavant, on avait capté quelques bribes de conversation entre deux randonneurs revenant d’El Chaten, un peu déçus par leur séjour. Trop de vent pour pouvoir progresser agréablement dans la montagne et surtout trop de nuages pour apercevoir ne serait-ce qu’un petit bout du Fitz Roy…

Finalement, nous, on a eu de la chance. Le vent a soufflé vraiment très fort durant la nuit, mais la météo, plutôt clémente en journée, nous a permis d’aller nous balader. On a ainsi pu découvrir les joies de la randonnée en Patagonie, que nous qualifierons de la rando en mode « oignon » ou « multi-couches » : il fait chaud, puis très froid, on se couvre, on se découvre, on passe du petit pull à la totale « polaire-coupe vent-gants-bonnet » en quelques minutes :-)

DSC06594 (2) en 800 pixelsNous avons fait une première rando jusqu’à la Laguna Torre. Le sentier était agréable, avec peu de dénivelé, mais 19km tout de même ! On a traversé quelques étendues plantées d’arbres qui semblaient pétrifiés, on s’est frayé un chemin entre de petits buissons. On a traversé une belle forêt. De nombreux arbres couchés au sol et beaucoup de branches brisées indiquaient clairement à quel point le vent pouvait être violent dans cette région.

Et puis on est arrivéDSC06521 en 800 pixels dans un décor totalement minéral. Deux glaciers de part et d’autre d’un petit lac où nageaient de beaux icebergs bleus. Il faisait sacrément froid ! Alors pour se réchauffer, après avoir pique-niqué sous l’œil attentif d’un gros rapace, on a entamé un concours de lancé de cailloux. La règle était très simple (bien que peu banale pour nous) : toucher les icebergs ! Certains ont brillamment réussi, d’autres ont manqué de peu la luxation d’épaule, mais tout le monde s’est bien amusé :-)

DSC06628 (2) en 800 pixelsSur le chemin du retour, nous avons eu la chance de pouvoir admirer un grand pivert à tête rouge picorant le tronc d’un arbre dans les sous-bois. Un nouveau candidat pour notre bestiaire !

Les amoureux de la rando viennent en nombre à El Chalten pour la grande balade la plus célèbre du coin : El sendero del Fitz Roy. Un aller-retour de 21km, avec un beau dénivelé de 1000m environ, permettant d’approcher au plus près le superbe mont depuis la DSC06672 (2) en 800 pixelsLaguna de Los Tres. La dernière portion est assez raide et ne peut s’emprunter si les conditions météo sont mauvaises. Comme le soleil était de la partie le dernier jour, nous avons tenté notre chance.

On est parti tôt le matin. Beaucoup avaient d’ailleurs eu cette idée-là ! On était très nombreux sur certaines portions du sentier et l’ambiance était super conviviale : on discute, on propose de prendre des photos, on s’encourage, on se félicite. C’était marrant.

DSC06765 en 800 pixelsLa rando était vraiment superbe. De nombreux panoramas s’offraient à nous régulièrement : la rivière aux eaux glaciales serpentant au fond de la vallée, les montagnes enneigées au loin. Et puis surtout, la star, le Fitz Roy, se dévoilant un peu plus à chaque détour du sentier. On a marché des heures, hypnotisés par les hauts pics gris-bleus, tellement abrupts que la neige peine à s’y accrocher. C’était étonnant comme le Fitz Roy réussissait à se détacher des autres montagnes qui l’entouraient. On n’arrivait pas à le lâcher des yeux.

Là encore, plusieurs passages en forêts très agréables, puis une DSC06768 (3) en 800 pixelspartie assez ludique où nous avons joué les équilibristes pour franchir la rivière sur de petites planches de bois (on a gardé un œil sur notre « Pierre Richard » car une chute dans l’eau glaciale aurait ici quelque peu entaché la journée ;-) ).

Enfin, pour approcher notre star du jour, nous avons pris notre courage à deux mains et entamé la dernière portion du sentier : une belle montée d’un kilomètre avec 450m de dénivelé. Et comme récompense, uneDSC06828 (2) en 800 pixels jolie vue sur le Fitz Roy, qui semblait alors plus grand et majestueux que jamais, bordé par ses glaciers, avec à ses pieds un petit lac. Un lieu parfait pour notre pique-nique !

Sur le chemin du retour, nous avons longé un plan d’eau duquel a jailli, à notre plus grande surprise, un très gros lièvre au pelage tout mouillé ! Il avait l’air assez pressé, et, tel le lapin blanc d’Alice au Pays des Merveilles, il a pris ses jambes à son cou et a disparu dans un DSC06843 en 800 pixelsbosquet. Le lièvre aquatique de Patagonie, peut-être une nouvelle espèce ? S’il ne nous avait pas pris de court, nous aurions pu l’immortaliser et lui faire une place de choix dans notre bestiaire ;-)

Le soir venu, nous avons bien profité de la piscine chauffée de l’auberge pour détendre un peu nos muscles. Car mine de rien, en 2 jours, nous avons marché 40km dans la montagne !

Allez, zioup, vissons nos bonnets péruviens sur la tête et zippons nos polaires et nos coupe-vent, on file à Ushuaia, la ville la plus australe du monde… ou presque (explication au prochain épisode)!

El Chalten - Fitz Roy (cliquez sur une photo pour agrandir)
« 1 de 3 »